Tele Realité

...

Les candidats, s’ils n’ont pas tous le même profil présentent des similitudes. Ils sont général sélectionnés sur des critères précis, le physique et la brutalité comme Zdena dans le document 1, une maladie fictive ou réelle dans le Grand Donneur. Tous se soumettent aux lois de l’émission et acceptent de jouer un rôle, comme c’est encore le cas dans l’article d’Erwan Desplanques où d’une émission à une autre on retrouve les mêmes stéréotypes (le sévère, le laxiste, accroché à la tradition ou contestataire). (Toutefois on note que les autres candidats du document 1 le sont malgré eux, victime d’une rafle). Enfin, tous les candidats sont sur un plateau filmés par une multitude de caméras (doc.1) et offerts en pâture au public.

Celui-ci est présent dans tous les documents. Il est avide de ces émissions car il se reconnaît en elles, c’est-ce qu’affirme Télérama, bien qu’il puisse toutefois être choqué par leurs principes mêmes, l’émission du « Grand Donneur » a autant fasciné qu’elle a été jugée mauvaise. Quant au document iconographique, il offre une image peu reluisante de ce public. En effet des poulets-téléspectateurs avachis, œil torve, peu réactifs contemplent un de leurs semblables entrain de rôtir.

Si ces émissions ont du succès c’est parce qu’elles relèvent donc du spectacle bien orchestré, mais aussi parce qu’elles constituent de nouveaux repères pour une société en mal de modèles.

La téléréalité est l’un des médias ayant le plus d’influence sur son public.

En effet, dans l’article de Télérama, les sociologues déclarent « nous aimons la téléréalité parce que nous sommes perdus » (doc.2). Certaines personnes ne sont pas aptes à faire la distinction entre la fiction et la réalité. En effet cela engendre une perte de repère, une difficulté à se trouver une identité, à faire un choix. C’est le cas dans l’article d’Erwan Desplanques « le moi est devenu un espace flottant, sans fixation ni repère » (doc.2).

La télé réalité se fonde sur une v

...