Histoire d'un bust de téléphone publique
Note de Recherches : Histoire d'un bust de téléphone publique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 30 Octobre 2012 • 2 385 Mots (10 Pages) • 1 133 Vues
Histoire d'un bust de téléphone publique
Auteur : taskforce
Zine : Rafale #7
Un été, un jour, une soirée, une heure tardive. Quelques sifflements en
guise de communication. Sifflements à la fois forts, courts, aigues mais toute
fois ayant une tonalité porteuse d'ondes audibles au loin. Une préparation
minutieuse où toutes les secondes et les détails sont préparés d'avance. Une
première ronde, puis une deuxième tout en fesant le tour de la région
tranquillement et en surveillant les flics à l'entrée des bars. De la fébrilité
dans l'air et de la buée sur les vitres de la voiture. Un petit tour en
véhicule dans un autre état de conscience, loin de mon lieux de repos où, quand
j'y suis, je rêve continuellement.
Vivant seul dans un autre monde, aussi marginal soit-il, où l'on prend le
temps de réfléchir à un modele de vie particulier ou à tout autre modele qu'il
soit. Prendre le temps de se remémorer quelques instant heureux d'un passé ou
d'un futur proche. Que de plus à dire ; ce soir je réalise une brève connerie
que l'on oubliera pas de si tôt.
Ce soir, je laisse mon petit jeux électronique sudoku à la maison et
je passe à l'action. Je me trouve dans un village peut être près de chez
vous, passagé à bord d'un véhicule sur la route. De passage près d'une voie
de circulation ferroviaire principale. Completement désidraté mais avec un
sac de doritos au fromage en main et du café aux noisettes dans l'estomac et
bientôt dans le sang. Un sac à dos vide est à l'arrière du véhicule. Dans la
lueur de la buée extérieure ambiante, la température n'est ni trop fraiche ni
trop chaude. Sur un long, trop long, chemin reliant deux petites rue au
caractère sombre et non insistant.
Que dire de plus; se retrouver sur un long chemin, aux croisements de rues
dont on ne compte plus le nombre. Que dire d'une première tournée d'observation
afin de voir la surveillance constante de militaires armés et des patrouilles
de maîtres chiens imaginaires. J'aurais arrêté sur le bord de la route 401, la
route des héros en Ontario, pour y prendre une photo en ton de couleur sepia de
ce téléphone qui était mon but. Photo d'un de ces phénomènes à la fois robuste
et technologique. J'aurais tout aussi bien pu dévoiler, en cette soirée, tous
les petits secrets de mon coeur ainsi que ces histoires des plus tendres à mon
partenaire de course durant le cours de ces excursions. Armé d'un pied de biche
diforme à l'usure du temps.
Une crevaison d'un des pneux de la voiture aurait bien pu survenir en cet
instant délicat en passant le passage à niveau tel le passage d'un poids lourd
à planché bas cette semaine, dans un fait divers. Il s'est évasé lors du
passage à un passage à niveau pendant un instant assez long pour qu'un convois
férovière le frappe de plein fouet, mais ne fesant aucun blessé. Plus de peur
que de mal. Comme dirait mon copain, le radar de la locomotive sur le devant
de celle-ci en a mangé un coup dur.
Le temps ne se compte plus en cet instant. Toutefois celui-ci existe
toujours bel et bien, malgré moi et mon partenaire. Cela m'évoque un deuxième
fait divers : j'attends certainement autant de temps qu'il en faut pour trois
prisonniers afin de s'échapper de la prison de Bordeau en utilisant cordage,
trépied de porte manteau ainsi qu'une échelle. Celle-ci étant probablement
rétractable. Ils ont pris tous ces objets au sous-sol de ce batiment. Le tout
se déroule durant une grosse tempète de neige là ou les routes sont
impratiquables et la visibilité est réduite considérablement. Ne voulant
surtout pas déranger les résidents voisins (Ils sont toujours tout aussi
adorables après 4 heures du matin). Bref tout en profitant de cette occasion
pour prendre le large rapidement de là ou l'on ne veux surtout pas séjourner
pour quelques temps.
N'ayant toujours pas fais l'opération 'on pique de la dynamite' au moment
où je rédige ces quelques petits chapitres, je me suis néanmoins retrouvé
presque comme dans une histoire romanesque qui me mena au final à ce joli
téléphone :
Ce soir là, j'ai du pénétrer par une breche opérée dans une fênetre de
coté d'un batiment. Imaginez un peu mon expression faciale, en ce moment de
vérité absolue et de justesse.
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