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Le XVIe arrondissement et la doctrine de l’entre soi

Étude de cas : Le XVIe arrondissement et la doctrine de l’entre soi. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Novembre 2022  •  Étude de cas  •  1 672 Mots (7 Pages)  •  684 Vues

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Paris, capitale de la mode et du style et aussi malheureusement le théâtre de grandes inégalités sociales . En effet, il existe bel et bien dans la «plus belle ville du monde» de l'exclusion sociale liée un entre-soi bourgeois. Ces flagrants contrastes résident dans plusieurs facteurs tels que le revenu, le logement ou l’éducation. Nous allons, afin de démontrer comment certaines classes cultivent un entre soi au dépend d’autres, nous focaliser sur différents arrondissements généralement considérés comme bourgeois ou populaires soit respectivement le 16ème et le  19ème. Nous nous intéresserons également au phénomène de la gentrification quand les classes bourgeoises s’installent sur des espaces autrefois populaires .

En 2015-2017, les sociologues Monique Pinçon Charlot et Michel Pinçon réalisent une vaste enquête sur le XVIe arrondissement de Paris. À partir des documents, effectuez vous aussi un travail d’enquête sur ce quartier !

La société est une organisation qui repose sur le maintien d’une vie paisible des citoyens en interaction les uns avec les autres. Or le XVIe arrondissement de Paris lui veut s'écarter à certains moments de l'institution de la ville. C'est parce que les résidents veulent vivre d'une certaine manière sans avoir à se conformer aux règles de la ville d'être sur la même longueur d'onde. Nous allons donc mener une enquête et tenter de comprendre ce qu’il fait de ce quartier bourgeois de Paris, un quartier à part, ou il y règne une atmosphère bien particulière. Dans un premier temps, nous verrons comment cet arrondissement peut qualifier de bourgeois. Dans un second temps nous nous intéresserons à ses habitants. Et dans un dernier temps nous observons les éléments qui permettent de caractériser cet arrondissement d’enclave.

Paris, la capitale de la France, ville des lumières, ville d’Haussmann, du Louvre et des Champs-Élysées, est constituée entre autres par un arrondissement qui tente de se distinguer : il s’agit du XVIe arrondissement. C’est arrondissement des tonnes par la dimension de son bois par rapport à sa superficie globale. En effet, le bois de Boulogne représente près de la moitié de la superficie du 16e arrondissement (Doc 1). On peut remarquer, toujours grâce au document un que l’arrondissement est bordé par 10 au lieu de la vie parisienne, l’Arc de Triomphe, la tour Eiffel, le Parc des Princes, l’hippodrome de Longchamp. « Ce quartier a été créé par et pour des bourgeois […] Les avenues sont larges, il y a des jardins, de la verdure, on sent qu’on y respire mieux » (Doc 3).

Ce quartier abrite une  population très aisée, la plus riche de la capitale. Le doc 2 est très éclairant sur ce point. En effet, en comparant les données de la population du XIXe arrondissement, l'un des quartier les moins riches, et des habitants du XVIe arrondissement, le contraste devient frappant à plusieurs égards. La première différence que l'on peut noter est la différence entre les revenus mensuels des ménages des deux distributions, soit 20 726 € par mois. Autrement dit, un foyer du XVIème gagne près de 21 000 € de plus par mois ! On peut également noter que la population plus scolarisée dans le XVIe arrondissement est beaucoup plus élevée que la population dans le XIXe arrondissement. Enfin, on  note que la population vivant sous le seuil  de faible revenu dans le XVIe l'arrondissement est plus faible  que dans XIXe l'arrondissement. Ainsi, ce document confirme que le district est dominé par des personnes à revenu très élevé et instruites.

Mais ce quartier constitue surtout une enclave. C’est un quartier qui prône une culture de l’entre soi. Le doc 3, nous montre comment c’est arrondissement temps par bien des moyens de se couper et d’éviter certains aspects de la vie parisienne. En effet, on constate que l’arrondissement est constitué de seulement 4 % de logements sociaux alors que la loi SRU en impose 25 % . Ces logements sont destinés aux populations modestes pour leur permettre de se loger à moindre coût. Néanmoins les habitants du XVIe arrondissement refusent que ce genre de population soit installé dans leur quartier. On retrouve un autre exemple dans l’interview d'une sociologue Juliette Déborde, s'intéressant au refus des habitants de se voir traverser par le tramway. En effet, le tramway ne circule pas dans ce quartier. Nicolas Sarkozy au second tour des élections présidentielles a réuni 78 % des voix des habitants du XVIe arrondissement, un candidat qui maintient le statu quo. La conclusion qui s’impose à la lecture de cet article c’est la volonté de repli et d’homogénéité dont veulent faire les habitants. (Doc 3). En effet, ils ont fait les mêmes études, vivent dans les mêmes types d'immeubles, se divertissent à côté de leurs habitations, gagnent les mêmes revenus, votent pour les candidats. Le vieil adage qui se ressemble ça semble prend tout son sens on peut découvrir aussi un phénomène d’exclusion social poussé à son extrême, puisqu’un même au sein de cette arrondissement on observe une sorte de ségrégation. En effet l’arrondissement du XVIe est scindé en deux. On retrouve le quartier au nord qui jouxte l’Arc de Triomphe, et dont le code postal est très prisé. Une étiquette qui permet de faire la distinction entre les biens nés et les magnifiquement bien nés du XVIe . Mais l’exemple le plus frappant pour exprimer ce phénomène de sûr recherche de répit, réside dans la villa Montmorency. C’est un lieu où la circulation de “visiteurs” est prohibée. C’est littéralement une forteresse, ou c’est les riverains (et leurs invités au fournisseur) peuvent circuler. Une ville dans la ville (doc 4). Une principauté ?

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