Étude De Cas, qu'est-ce?
Recherche de Documents : Étude De Cas, qu'est-ce?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Décembre 2013 • 6 850 Mots (28 Pages) • 923 Vues
Introduction
Dans le cadre du cours ADM-1013 Comportement organisationnel, il est question d’analyse, plus précisément d’étude de cas. Ce cours vise à amener les gens à faire des réflexions, l’apprentissage de prendre le temps d’observer son environnement au travail et même en dehors de celui-ci. Cette analyse de cas parle «des frontières à franchir». Même si nous sommes maintenant en 2013 et qu’avec le temps nous avons plus d’ouverture sur le monde et sur l’expérience, lorsqu’on change de pays, la culture change et les gens n’y pensent pas toujours. Malgré les nouvelles tendances, rien n’assure que la diversité de culture de la main-d’œuvre va être respectée et mise à contribution par tous.
Il arrive souvent que les employés ait un choc culturel lorsqu’ils sont envoyés dans d’autres pays pour établir une nouvelle succursale. Les résidents voient parfois l’arrivé des usines d’un mauvais œil, car les gens arrivent avec leur bagage culturel, leurs valeurs et c’est comme ça que ça marche. Ils ne leur demandent pas, eux, comment ils fonctionnent. Il faut garder en mémoire que nos faits et gestes d’aujourd’hui marquent l’avenir de façon importante.
L’analyse de cas sera divisée selon les six étapes de l’approche problème. Tout d’abord, un résumé des faits, ensuite, l’identification du problème, puis l’identidication des causes du problème, suivi de l’inventaire des solutions possibles, le choix et réalisation de la solution et finalement la justification de la solution.
Résumé des faits
Une Américaine d’origine mexicaine, Angelica Garza, a travaillé pendant 10 ans, aux ressources humaines, dans une usine de fabrication de produits médicaux, la maquiladora. Cette usine se trouve à Tijuana au Mexique, elle appartenait à USMed, propriétaire de six installations situées dans divers États américains, dont aucune politique générale en matière de ressources humaines n’était appliquée. L’usine se trouve au Mexique pour profiter de lois favorables et d’une main-d’œuvre à bon marché. Angelica était également responsable des ressources humaines dans une petite unité administrative située à Chula Vista, une entreprise qui se trouve du côté américain de la frontière. Entre Angelica et les cadres aux ressources humaines des autres installations d’USMed des États-Unis ou même du Mexique, les relations étaient pratiquement inexistantes. Par conséquent, elle n’était pas au courant de comment cela se déroulait dans les autres usines.
Elle a été sélectionnée, parmi les employés, pour aller au Mexique, à l’usine qui se trouve à Tijuana. Selon les dirigeants américains, elle était la parfaite candidate puisqu’elle a grandi dans une culture latino-américaine, elle pouvait en partie comprendre leur culture ainsi que leurs valeurs.
«Sa maitrise de l’espagnol lui permettait également de communiquer avec eux, mais ses connaissances et ses liens étaient loin de correspondre à ce qu’imaginaient les dirigeants américains, inconscients de nombreuses différences sur le plan culturel entre Angelica et le personnel mexicain.»
Lorsqu’elle est arrivée au Mexique, son adaptation aux réalités mexicaines n’a pas été facile. Sa culture américaine ne l’avait pas préparé à ce rude choc culturel. « J’étais face à un groupe d’individus socioéconomiquement différents de moi. » dit-elle. La façon de vivre et de travailler là-bas est très différente de celle des Américains. Ses collègues américains, d’origine anglo-saxonne, n’étaient pas très ouverts à la main-d’œuvre diversifiée et au multiculturalisme, c’est-à-dire qu’ils ne voulaient pas vraiment travailler avec des gens d’une autre culture que la leur, ils ne voyaient pas l’intérêt de se rapprocher et ni même d’essayer de comprendre les Mexicains. L’organisation américaine lui offrait à peine de soutien dans ce nouveau milieu. Madame Garza s’est heurté un mur d’incompréhension accompagné de sentiment de frustration où elle était assurément laissée à elle-même.
«J’ai découvert que mes collègues mexicaines, deux femmes qui travaillaient à la comptabilité depuis cinq ans, m’en voulaient. Ce qui m’a sauvée, c’est le fait d’être Américaine, parce que les femmes mexicaines considéraient les Américains comme supérieurs. Mais elles m’en voulaient de leur retirer une partie de leurs tâches. Pour elles, c’était comme si on avait estimé qu’elles ne travaillaient pas bien et qu’on nous envoyait là pour leur ôter des responsabilités.»
Parachutée là-bas, sans ressource, Mme Garza a remarqué que d’un pays à un autre, même très proche, la culture est très différente, on peut même dire qu’il y a un affrontement entre ces deux cultures. Qui plus est, le fait qu’elle soit une femme a été plutôt difficile, «c’est encore mon statut d’Américaine qui m’a sauvée. Si j’avais été mexicaine, je crois que cela aurait été pire.» Elle était la seule femme dans cet environnement et dans ces réseaux composés seulement d’hommes et, pour eux, la femme n’occupe pas ce genre de poste. La femme est considérée comme inférieure à l’homme. Les différences entre les sexes sont très présentes dans certaines cultures, même encore aujourd’hui. Les femmes subissent l’effet des préjugés lorsqu’elle ne se conforme pas au rôle socialement assigné à leur sexe, le fait d’endosser un rôle tel que leadeur ne leur permet pas de remplir leur «rôle féminin». Voici un exemple qu’elle nous donne :
«J’avais à travailler en étroite relation avec le chef du service de la comptabilité, un Mexicain. Je l’entends encore me répéter que je m’étais trompée dans mes chiffres, que je n’avais pas écrit ceci ou cela comme il fallait et autres gentillesses. Je révisais mes données et j’en arrivais à la conclusion que la seule différence notable résidait dans la façon de calculer. Ainsi, lui estimait un salaire annuel sur la base de 365 jours, tandis que je partais de 52 semaines. On arrivait tout à fait aux mêmes résultats, et c’est bien normal; mais moi, je suivais l’approche par les Américains, celle à laquelle ils s’attendaient.»
Avec le temps les choses peuvent changer. Après une vingtaine d’années, la situation s’est nettement améliorée. Qu’est-ce qui à fait que la situation c’est améliorée?
Identification du problème
Le problème qu’a vécu Angelica
...