Les réseaux Sociaux
Rapports de Stage : Les réseaux Sociaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alex0197 • 30 Janvier 2013 • 413 Mots (2 Pages) • 1 044 Vues
L’une des questions évoquée récemment par de nombreux journaux, tel que Le Point, Le Figaro ou encore La Tribune est de savoir s’il faut baisser l’indemnisation chômage des cadres.
La Cour des comptes évoque à nouveau cette interrogation, tel qu’en 2011, ce qui risque de provoquer de nouveaux débats.
Cette baisse consisterait, selon le rapport de la Cour des comptes, à réaliser des économies à l’Unedic, organisme qui gère l’assurance chômage, sa dette atteinte en 2013 serait de 18,4 milliards d’euros, total multiplié par 3 en cinq ans. Le déficit cumulé à la fin de l’année a grimpé d’un milliard d’euros. Un montant exceptionnel et jamais vu. D’autre part, baisser le plafond d’indemnisation mènerait aussi à diminuer le plafond des cotisations, ce qui risquerait de fragiliser les finances du régime.
Michel Sapin, ministre du travail, de l’emploi et du dialogue social, l’évoque « sans détour » mercredi matin : « Il faudra prendre des mesures sur ce régime chômage ». En une journée, le rapport de la Cour des comptes a donc atteint les cibles politiques.
En France, l’accès à l’indemnisation est accessible aux salariés dès 4 mois de travail. Elle ne peut pas dépasser 24 mois pour les personnes de moins de 50 ans et 36 mois pour les plus âgés.
En 2012, le plafond mensuel du salaire de référence était de 12,124 euros, d’où 4 fois le plafond mensuel de la Sécurité sociale. Cela signifie donc que les personnes qui percevaient un salaire supérieur à ce plafond ne seront indemnisées seulement sur la base de ce salaire de référence maximum. Ce plafond est d’ailleurs le plus élevé d’Europe. L’Unedic précise que seules 1 200 personnes étaient à ce plafond sur environ 2,6 millions de chômeurs indemnisés. De plus, le montant moyen de l’allocation chômage mensuel en 2012 s’élève à 1 007 euros.
Le système d’indemnisation du chômage est surtout basé sur l’assurance, qui assure une prestation résultant du niveau de contribution fixé par la cotisation.
Les magistrats de la Cour des comptes assurent qu’il faut « réviser l’ensemble des paramètres permettant de rétablir la situation financière ». La prochaine renégociation de la convention d’assurance-chômage aura lieu le 31 décembre prochain.
Quant aux syndicats, ces derniers ne semblent pas prendre parti à cette problématique. Laurent Berger, le secrétaire de la CFDT le montre « On ne doit réagir à chaud. Une remise à plat du système, comme le réclame la Cour des comptes, ne peut se faire qu’en période d’amélioration du chômage ».
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