La cause syrienne

Tout le monde sait qu’il a fallu que le corps du petit syrien Aylan surgisse sur les côtes d’une plage turque, pour que la communauté internationale réagisse face aux conditions lamentables et insalubres que vivent les syriens au nom d’une paix et un bonheur utopiques.

Cependant il faut remonter le temps de 4 ans pour comprendre les souffrances des habitants syriens, des guerres civiles, une destruction des logements, une économie en péril  et un nombre flagrant de morts et de blessés.  Des citoyens, civils ou militaires, des innocents périssent chaque jour et leur nombre ne cessera de s’accroitre  si l’indifférence des instances internationales reste figée et si elles refusent de réellement intervenir pour mettre définitivement fin a cette crise.

Ces conditions expliqueraient elles ce flux massif de syriens vers les pays avoisinants et surtout vers les pays européens ?

Ceci dit, il y a certaines causes bien claires, qui ont poussé cette communauté internationales à réagir, face à ce désastre, et qui ont remis en cause la question de la condition humaine, et surtout chez les européens, qui sont les plus concernés par cette affaire humanitaire.

Mais la question que l’on peut se demander, et celle de la capacité de ces pays à venir en aide aux réfugiés, pourraient-ils subvenir à leurs besoins ? Vont-ils leur garantir un mode de vie et des conditions de vie meilleure, seront-ils facilement intégrés ? Ou vont-ils les abandonner à leur sort ?

La majorité des pays d’Europe ont été favorable à cet accueil, surtout l’Allemagne et la France, à se demander alors si cette action, est de bonne foi, ou si d’autres intensions et enjeux aussi économiques que politiques se cachent derrière cette appréhension soudaine de la cause syrienne.

L’Europe depuis son âge des lumières, a toujours été pour le reste du monde, une terre de paix et de bienveillance, une terre ou l’humain peut prospérer et jouir en toute aisance et tranquillité. Elle ne saurait être alors insensible face à de tels évènements, cela compromettrait même son statut démocratique, qui a toujours privilégié le respect des droits de l’homme.

Mais sans pour autant nier certaines  fins économiques et les bienfaits que procurerait une mains d’œuvre bien fraiches et très à la portée, des jeunes relativement d’un bon niveau intellectuel, une masse de cerveaux prête à être modelée et exploitée par tous les moyens possible, tant que cela aboutira à des conditions de vie meilleures.

D’une part ces réfugiés, majoritairement, jeunes  pourront alors être qualifiés à exercer dans divers domaines, d’autre part ils seront considérés comme un atout inestimable pour la croissance européenne, grâce à leur implication  leur volonté de bien faire.

En effet vu sous cette perspective, on est dans une situation « Win Win », l’Europe profitera de son statut de bienfaiteur en recueillant les réfugiés , en les formant et les exploitant a sa guise, et ces dernier auront cette liberté tant convoitée et jouiront des droit de l’Homme dont ils ont été déni.

Si on laisse cependant de côté ces polémiques du « pourquoi ? » concernant les agissements des instances européennes face à la crise, le fait est que certaines stratégies ont été mises en place, pour ce recensement sans précédent, pour permettre, ainsi,  une meilleure intégration à ces victimes, au sein de leurs nouvelles communautés respectives. Cela parait évident d’après la mobilisation d’associations, d’entreprise, et d’entités anonymes. Une médiatisation accrue a aussi permis de démontrer la volonté d’aider et la générosité des autorités publiques, exemple du relogement des personnes en situation insalubre et précaire dans des conditions meilleures, ces stars du show buis qui se sont montrés très généreux en prenant en charge des petits syriens.

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