Le devoir de mémoire
Synthèse : Le devoir de mémoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar star wars share • 3 Février 2022 • Synthèse • 711 Mots (3 Pages) • 426 Vues
Herqué Maxime TSup 1
Le devoir de mémoire est un moyen de ne pas répéter les erreurs du passé. Ainsi, il
est du devoir des dirigeants, professeurs, auteurs, essayistes, philosophes, artistes et
parents de transmettre l’histoire.
Le corpus présente ainsi trois documents sur ce thème ainsi qu’une image. Le premier
document est un article de presse rédigé par Jacqueline de Romilly dans Le Monde. Le
second document est un essai philosophique: La crise de la Culture, rédigé par Hannah
Arendt. Le dernier texte du corpus est aussi un article de presse, publié dans Le Figaro, par
Cécilia Gabizon. Enfin, le dernier document est une photographie de Briancourt, mettant en
scène Jo Wajsblat.
Comme chacun des documents du corpus s'intéresse à notre apport au passé, il est légitime
de s'interroger sur la pensée véhiculée par ceux-ci. La synthèse s'oriente donc
naturellement sur les thèmes de la place du passé dans notre société, et sa transmission au
plus grand nombre.
Dans un premier temps, nous traiterons de la connaissance du passé, tandis que la
deuxième partie traitera de l’horreur de la guerre.
Hannah Arendt et Jacqueline de Romilly approchent la question de la connaissance
du passé de manière similaire. La première idée notable, due à Jacqueline de Romilly,
stipule que connaître le passé permet d’éviter de répéter les erreurs commises. Ainsi
connaître le passé permettrai de poser les briques d’un futur potentiellement idéal, qui
apprendrait de ses erreurs en permanence. Cette idée est présente dans le texte d’Arendt,
sous la forme d’un “renouvellement”. Cela amène donc à l’idée que le passé permet la vie
en société, en comprenant la pensée des autres, idée qu’Arendt généralise à la vie
elle-même. Les deux auteures s’accordent aussi sur le fait que la transmission ne doit pas
être instrumentalisée, mais apportée par différents supports, et selon le point de vue de récit
d’époques, notamment grâce à la littérature, à l’éducation, à l’expertise de spécialistes. Cela
insinue donc que le rôle d’apprentissage appartient aux adultes, et qu’il faut faire prendre
conscience aux enfants que le monde ne commence ni avec eux, ni avec leurs parents,
mais qu’il est en réalité ancien, et que de nombreux événements formateurs ont eu lieu.
Cette idée est vraiment développée par Hannah Arendt, qui va jusqu’à dire que notre
connaissance du passé est le reflet de notre attachement à notre société.
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