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Les Indiens Guayaki Pierre Clastre

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Par   •  1 Avril 2014  •  5 915 Mots (24 Pages)  •  3 135 Vues

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Pierre Clastres : Chronique des Indiens Guayaki

Biographie :

Pierre Clastres est né en 1934, il est décédé en 1977. C'est un anthropologue et Ethnologue français, il est connu pour ces travaux d'anthropologie politique, mais aussi sur son travail avec les indiens Guayaki du Paraguay. Pierre Clastres est philosophe de formation, il s’intéresse à l'anthropologie américaine, sous l'influence de Claude Lévi-Strauss et D'Alfred Métraux. Il passe plusieurs année sur le terrain, il passe l'année de 1963 au près des Indiens Guayaki, et en 1965 il est en mission chez les Guarani.

Nous pouvons constater que La Chronique des indiens Guayaki est une œuvre monographique car l'auteur à mis dans ce texte tout ce que l'on peut savoir sur les indiens Guayaki, mais c'est aussi une œuvre anti-monographie car Clastres à cassé le cadre logique de la monographie. En mettant en scène l'ethnologue dans ce texte, il montre que l'ethnologue est un homme comme les autres, c'est aussi une sorte de biographie que nous fait ici l'auteur. Dans la Chronique des indiens Guayaki, l'auteur nous fait découvrir une tribu nomade alors pas ou peu connue à l'époque. Cette étude à été permise grâce à la sédentarisation forcée de ces indiens en 1959 pour les Achès Gatu et en 1963 pour les iroïangi, qui est un autre tribu Guayaki. C'est en 1963 que Clastres arrive dans le refuge ou il va découvrir la tribu qu'il va observer pendant un an avant de publier un livre huit ans plus tard. Nous pouvons constater que le livre n’est pas disposé chronologiquement, car il commence par la naissance ou l'on voit alors les rituels qui sont associés à la venu au monde d'un nouveau membre de la tribu alors que le véritable début de l’enquête serait en fait le deuxième chapitre ou l'on comprend les tenants et les aboutissants de la vie des Guayaki au Paraguay, avec l'arrivé de l'ethnologue à Arroyo Moroti. Nous pouvons voir ici comme le travail de l'ethnologue à du être fastidieux car il a du se baser sur les récit oraux pour raconter l'histoire de la tribu avant son arrivé, au lieu de ce baser sur des événements vus.

L'auteur nous plonge dès le premier chapitre dans la vie de la tribu, en nous expliquant comment se passe une naissance dans la tribu, avec tout les rituels associés à la venu au monde d'un nouveau membre. Le choix de commencer son livre par la naissance d’un enfant n’est pas innocent. Il n’aborde pas les différents thèmes de manière chronologique. Son livre décrit d’abord une naissance, avant de revenir sur son arrivée à Arroyo Moroti, le refuge des Guayaki. Cette naissance va permettre au lecteur de ce familiariser avec la tribu, les rites utilisés lors de la naissance de l'enfant comme le silence, les personnes présentent ou non (comme l'absence du père), vont permettre au lecteur dès les premiers moment du livre de ce faire transporter dans un autre lieu ou les coutumes et mœurs nous sont encore étrangères. Nous pouvons remarquer que dans son ouvrage Clastres fait un cycle, celui de la vie : il commence par la naissance d'un Achè, ensuite par l’apprentissage des jeunes de la tribu, qui conduit au rites de passage à l'age adulte pour le jeune. Enfin Clastres fini par l'anthropophagie de la tribu. En effet les indiens Guayaki mange leurs propre mort pour s'en libéré et pour ne plus avoir peur des esprits vengeurs. Nous pouvons remarquer lors de ce chapitre, qu'il y a une certaine fascination de la part de la part de Clastres. Ce cannibalisme régit la place des vivants et des morts dans la société Guayaki. Clastres fait donc une sorte d'idéal-type du Guayaki en présentant tout ces aspects, mais la mort qui est présente dans le huit, nous rappelle le destin funeste de la tribu. Arraché à leur vie dans la forêt et à leur vie nomade, les Guayaki se laissent mourir petit à petit. Les femmes ne font plus ou peu d'enfants, à cause des Beeru qui les leurs vole pour les réduire en esclavage, elle préfèrent se faire avorter, ou tuer le nouveau né que de les élever au risque de les perdre. De plus nous pouvons remarquer que si il y a peu de femme dans la tribu c'est à cause des rites qui les entourent. En effet dès qu'un chasseur meurt il faut pour rétablir l'équilibre de la tribu qu'une jeune fille soit sacrifiée.

Dans le chapitre premier les rituel qui encadrent la naissance, sont des rituels liés au mythe du déluge universelle présent dans la mythologie Guayaki. L'enfant doit naître dans le silence le plus complet, si le moindre bruit est émit il y a des risques que des forces obscures s'en prennent au nouveau né, ou bien qu'un jaguar attaque l'enfant. Le père ne doit pas être présent lors de l’accouchement sinon il risque le pane ( la malchance à la chasse) et dès le lendemain il doit partir à la chasse pour conjurer le mauvais sort en tuant un animal. Un rituel de purification doit être fait sur la mère et l'enfant le lendemain de la naissance, ce genre de rituel est présent aussi des les premières règles d'une jeune fille, quand il y a des accidents, où bien quand un chasseur à la malchance à la chasse. Ce rituel de purification reprend le mythe du déluge universelle avec la présence de l'eau, d'un tison, et ce sont les « parrains et marraines » de l'enfant qui le pratiquent. Le tison doit être éteint dans l'eau pour permettre la négation de l'eau et ainsi éviter le déluge universel. Après ce rituel l'enfant et la mère sont ainsi protégés et le père ne risque plus de souffrir du pane, il reprendrons une vie normale. Par cette naissance dans la tribu Clastres à ainsi pu faire une analyse complète sur les mœurs de la tribu, et ainsi voir comment la tribu accueillait la naissance d'un nouveau membre.

Le chapitre deux va parler des traité de paix entre aches gatu et les Beeru, et aches gatu et les Iröiangi avec qui ils entretiennent des rapport plus que haineux même si ils ne ce sont jamais vu. En 1959, les Achés Gatus à force de voir leur territoire de chasse diminuer et d’être chassé, décident de se rendre à Arroyo Moroti ou deux indiens qui travaillent pour un blanc sont bien traités. L'homme en recueillant la tribu reçoit le titre de protecteur des indiens. Dans la même période une loi de protection des indien est mise en place et ce protecteur des indiens reçoit de la nourriture par l’état pour faire vivre la tribu. Cependant cet homme ne respecte pas le marché, car il en donne une partie des ressources aux indiens et revend le

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