L'euthanasie
Analyse sectorielle : L'euthanasie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Novembre 2013 • Analyse sectorielle • 643 Mots (3 Pages) • 757 Vues
L’euthanasie
Définition : action qui consiste à provoquer la mort d’une personne dont la situation médicale est sans issue, qui souffre physiquement et/ou psychiquement de manière insupportable. Cet acte est pratiqué par un tiers (injection d’un médicament). Le patient doit en faire la demande (volontaire et réfléchie) sans pression extérieure → faire mourir (euthanasie active)
En France, cette pratique est illégale.
Argument en faveur :
Mettre fin à la souffrance du patient
Chaque homme est responsable de sa vie
Respect de la dignité du patient
Soulager les proches
Arguments contre :
La vie est sacrée : personne n’a le droit d’ôter la vie ou de demander de l’abréger
Toute vie est sacrée jusqu’à son terme et mérite d’être vécue jusqu’à la fin
Responsabilité pour les soignants et pour les proches
Risque de dérives (demande d’un tiers à la place du patient, économies …)
En Belgique, l’euthanasie est devenue une banalité, un soin qui ne pose plus de problème éthique → risque
Alternatives légales :
Soins palliatifs : soulager les souffrances (phys et psycho) du patient ou des proches du patient en hospitalisation à domicile ou en structure. Soins délivrés à une personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale → aider à mourir
Loi Leonetti : arrêt des traitements contre sa pathologie ou refus de réanimation (directives anticipées : instructions données par un patient en prévision d’un moment où il ne sera pas en mesure d’exprimer sa volonté (valable 3 ans, révocable à tout moment)) → laisser mourir
La sédation : médicament pour diminuer la vigilance du patient (coma artificiel). Elle peut être ponctuelle (lors d’une crise) ou sur du long terme. Cependant la sédation peut provoquer la mort.
86 % des français sont favorables à l’euthanasie.
La loi Leonetti : 22 Avril 2005
La loi réaffirme l’interdit fondamental de donner délibérément la mort à autrui.
La loi refuse tout acharnement thérapeutique (traitement inutile, disproportionnés, ayant pour effet que le seul maintien artificiel à la vie)
La loi respecte la volonté du patient (le patient doit être informé des csq de son choix, personne de confiance, avis de plusieurs confrères)
La loi oblige à soulager la douleur (phys ou psychique, respecter la dignité du patient)
La dignité : sentiment de la valeur intrinsèque d’une personne, et qui commande le respect d’autrui, l’attitude de respect de soi-même, de fierté.
Ces définitions renvoient à la fois au sujet libre, arbitre de sa destinée, mais
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