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Synthèse Sur Sivens

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Par   •  30 Mars 2015  •  1 402 Mots (6 Pages)  •  749 Vues

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Les violences liés à Sivens

Introduction

Depuis plusieurs semaines, la contestation monte contre la construction d’un nouveau barrage dans le Tarn. Les journaux du 5 novembres 2014 se demandent si le projet du barrage de Sivens peut aboutir malgré les violences qui en découlent.

Nous aborderons d’abord si cette opposition est exagérée, ensuite nous verrons que les débats qui en découlent font polémiques en enfin nous terminerons par ses répercussions sur le monde.

I Contestation exagérée ?

Remi Fraisse

Rémi Fraisse, un jeune botaniste est mort lors d’un affrontement avec la police sur les lieux de la construction du barrage de Sivens. Le Monde explique qui si Rémi Fraisse était présent c’était avant tout pour préserver une espèce rare de plante (la renoncule à feuille d’ophioglosse) et qu’il était animé par le respect de la vie et le pacifisme. En sa mémoire, le journal Libération nous informe qu’une minute de silence a été observée par Cécile Duflot et les écologistes lors de l’assemblée. Là où Rémi Fraisse est tombé, une croix a été plantée. Elle est entourée de fleurs, de grenades lacrymos, d’un grillage, de mots de papier et de pancarte. Le Canard enchaîné nous rapporte que Rémi Fraisse est mort dans la nuit du 25 au 26 octobre à cause d’une grenade lancée par un garde mobile à deux heures du matin. Pourtant, il n’y avait rien à protégé à cet endroit à part une cabane de chantier et un générateur. Dans le journal Aujourd’hui en France, la vision d’un anti et d’un pro-barrage sont confrontées. Cédric Carcenac, anti-barrage, reconnaît que la gendarmerie a été trop loin, que la situation a été mal gérée.

Judiciaire

Les manifestations ont eu d’autres conséquences : judiciaires. Deux jugements ont été prononcés le 04/11 à Toulouse à l’encontre des manifestants rassemblés en mémoire de Rémi, selon Aujourd’hui en France. Ces individus de 25 ans sont condamnés à 4 et 6 mois de prison dont un sursis. A Paris, un polonais de 39 ans a écopé d’un mois de prison.Le Canard Enchaîné nous enseigne que des gardes mobiles apostrophent les manifestants pour leur dire qu’il y a aura deux ou trois morts mais que ça ne changera rien à la situation. Les gendarmes auraient également délogé douze occupants, en deux semaines, détruisant et brûlant à plusieurs reprises leurs affaires personnelles. Cette expulsion s’est ensuite légalisée par le tribunal de grande instance le 17 octobre.

II Sivens, un débat qui fait rage

Politique

Les avis concernant le barrage Sivens divergent. Le Monde nous apprend que l’Assemblée Nationale est bafouée dans son autorité. En effet, un « tribunal invisible » sévit en France et vient s’opposer à tout projet touchant à l’environnement. Pascal Brucker, romancier et essayiste, nous donne son avis. Pour lui, il faut renoncer ou subir l’assaut des zhadistes, qui sont des occupants basques des « zones à défendre » qui viennent avec des armes et bagages squatter le terrain. Ces hommes voudraient rétablir une communauté rurale proche des origines. 
D’après le Canard Enchaîné, les opposants au barrage pointent du doigt la CACG (compagnie d’aménagement du barrage). C’est une société d’économie mixte de près de 200 salariés. Le président de la CACG est le vice-président du conseil général du Gers et les deux vice-présidents de la CACG sont conseiller régional d’Aquitaine et vice-président du conseil régional de Midi-Pyrénées. Quant aux administrateurs, ils sont tous issus des conseils généraux de la Haute-Garonne et de Tarn-et-Garonne. Ce sont donc les mêmes qui ont eu l’idée du projet, qui en étudient la faisabilité, le votent et en possèdent la maîtrise d’ouvrage. 
On peut constater dans Aujourd’hui en France et Libération que lors d’une réunion au ministère de l’Ecologie, Ségolène Royale délivre qu’il n’est pas question d’enterrer le barrage. Elle propose un délai de réflexion pour trouver un compromis avant la fin de l’année. Elle a réuni pendant deux heures les environnementalistes, les agriculteurs et les élus locaux. La vice-présidente de la FNSCA a jugé possible de trouver une solution mais que celle-ci ne pourra se faire qu’en l’absence de menace ou violence.

Anti/Pro-barrage

Le barrage génère des opinions différentes. Aujourd’hui en France nous donne la vision de deux agriculteurs : un pro-barrage et un anti-barrage. Ce dernier attendait que Ségolène Royale prenne la décision d’un délai

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