Nourrir l'humanité avec une agriculture durable
Fiche : Nourrir l'humanité avec une agriculture durable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Juin 2013 • Fiche • 1 352 Mots (6 Pages) • 1 107 Vues
Nourrir l’humanité
Vers une agriculture durable (SVT)
De nos pratiques alimentaires à l’évolution des écosystèmes
Dans un écosystème naturel établissent des relations avec leur milieu de vie (biotope) et les autres espèces qui cohabitent avec elle (biocénose). La quantité d’énergie disponible est dépendante de la photosynthèse (ensemble des réactions chimiques permettant de produire de la matière organique à partir des ions minéraux, de l’eau et de l’énergie lumineuse).
Pour satisfaire les besoins alimentaires des hommes, l’homme peut modifier un écosystème naturel pour augmenter la production de matières vivantes. Un écosystème aménagé est appelé un agrosystème. Le but est de fournir de la matière organique (biomasse) végétale ou animale à des fins alimentaires. Le rendement global dépend tjrs de la photosynthèse mais il existe des apports extérieurs (engrais, irrigation, produits phytosanitaires) et une forte exportation de matière organique.
La production de viande a une efficacité énergétique < à celle de la matière d’origine végétale. En effet, le flux de matière s’érode au long de la chaîne alimentaire car dans un maillon, une partie seulement de la matière consommée est reconvertie en matière.
L’amélioration des rendements agricoles pour nourrir l’humanité
L’homme augmente les rendements et la productivité agricole car il y a un accroissement de la population.
POUR CULTURE :
Engrais : Source d’ions minéraux, compense les exportations de biomasse et maintient la fertilité des sols.
Irrigation : Croissance optimale du végétal car répond à ses besoins en eau.
Produits phytosanitaires : Limiter les pertes de récoltes liées à la présence d’autres êtres vivants dans l’agrosystème (champignons, plantes indésirables, insectes, etc)
POUR ELEVAGE :
- Alimentation contrôlée qui leur fournisse de l’énergie (quantitatif)
- Eléments nutritifs permettant d’assurer une productivité optimale (qualitatif : vitamines, fibres..)
- Hormones de croissances et antibiotique
AMELIORER LES ESPECES :
-Sélection génétique : améliorer les races animales et les variétés végétales
-Multiplication végétale : Bouturage (produire un individu entier à partir de fragments d’autres individus) ou clonage (produire un individu identique génétiquement à partir d’une cellule d’origine)
Des conséquences néfastes pour notre environnement
Epuisement des sols, pollution de l’eau par les pesticides et les engrais.
Dans les eaux superficielles, les nitrates et les phosphates en excès provoquent la prolifération des végétaux aquatiques. Leur décomposition consomme le dioxygène dans l’eau et l’écosystème se dégrade ; c’est le phénomène d’eutrophisation (principale agent polluant à l’origine : nitrate). Responsables d’une prolifération massive d’algues vertes en Bretagne qui en se décomposant produisent des gazs toxiques (marées vertes).
P-C : LE BESOIN EN NOURRITURE DES PLANTES
Si une plante ne trouve pas en quantité suffisantes les éléments dont elle a besoin sa croissance sera ralentie voir stoppée. Dans ce cas on peut ajouter de l’engrais. Principaux éléments fertilisants : Azote (N), Potassium (K) et Phosphate (P). De l’engrais en quantité excessive contribue à la pollution de l’eau des fleuves, lacs et nappes phréatiques. Cela modifie l’équilibre biologique des milieux aquatiques et peut être toxique pour la santé.
Les pesticides représentent un risque important pour l’environnement car ils sont peu biodégradables et s’accumulent rapidement. Ces polluants se transmettent au sein de réseaux trophiques et subissent et subissent une bioaccumulation. Au-delà d’un seuil les pesticides sont toxiques pour l’organisme.
P-C : LE BESOIN EN SOIN DES PLANTES
Un produit phytosanitaire ou pesticide est destiné à protéger les espèces végétales cultivées et à améliorer leur rendement. Il agit en tuant et repoussant des animaux, des bactéries et des plantes concurrentes (herbicides, fongicides, insecticides, bactéricides)
On recherche donc une agriculture durable. Le choix des techniques culturales doit concilier la production, la gestion durable de l’environnement et la santé. Cela passe par une réduction des intrants (- d’irrigation, d’engrais et de pesticides) ce qui diminue les coûts énergétiques et préserve l’environnement. Cela va augmenter la biodiversité, améliorer la qualité des productions et diminuer les problèmes de santé. Les rendements sont souvent inférieurs mais des progrès sont possibles avec le développement de la recherche.
Qualité des sols et de l’eau (P-C)
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