Mariage Forcé Dans La Société
Recherche de Documents : Mariage Forcé Dans La Société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adns • 6 Mai 2015 • 441 Mots (2 Pages) • 3 252 Vues
Le mariage forcé, ou sans le consentement des jeunes est une pratique assez courante dans certaines sociétés traditionnelles. Dans la communauté africaine, certaines nationalités se retrouvent au cœur de ces pratiques. Chez les Maliens, les Sénégalais et les Mauritaniens vivant en France qui ont souvent recours à cette méthode pour «caser» leurs filles, la rébellion commence par s’organiser et s’inspire souvent de l’expérience des femmes dans les communautés maghrébines et turques où le phénomène est aussi récurrent. Dans toutes ces communautés le statut de la femme défini par la religion, correspond à une position de «mineur sous tutelle». De fait, le choix d’un chef de famille ne peut être que pour le bien de «ses protégés». C’est pourquoi toutes les associations qui combattent aujourd’hui ces pratiques reconnaissent les bons sentiments dont procède au départ.
Les sociétés traditionnelles qui ont toujours vécu sur ce modèle, reproduisent les mêmes comportements à l’étranger avec d’autant plus de convictions, qu’ils constituent à leurs yeux le dernier rempart contre «l’assimilation». «Organiser ces mariages dans le cercle communautaire contribuerait à pérenniser l’existence culturelle et humaine des différents groupes». La peur de «l’assimilation-disparition» est apparue avec la génération des enfants nés en France, Français donc, arrivés à l’âge de se marier, mais dont les choix amoureux ne vont pas forcément vers leurs semblables. L’autorité des parents s’exercent donc dans les unions arrangées, dont la plupart finissent dans «la violence faite aux femmes et par le divorce»,
La pratique du mariage forcé était commune dans bien des sociétés d'Europe méridionales jusqu'à la fin du XIXe siècle. Cependant la nouvelle culture occidentale et l'organisation des Nations unies voient aujourd'hui le mariage forcé comme une atteinte aux droits de l'homme, puisqu'il viole le principe de liberté et d'autonomie des individus. A été adoptée la Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage en 1956 par une conférence de plénipotentiaires, qui interdit le mariage sans droit de refuser d'une femme comme une des "pratiques analogues à l'esclavage"1, et demande aussi une législation sur la nubilité si nécessaire pour sa prévention2. Les femmes en sont les victimes les plus communes mais les hommes sont aussi forcés de se marier au nom de la fierté familiale, du souhait des parents ou par obligation sociale. C'est encore un problème commun en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe de l'Est. Dans certains pays, il s'accompagne de l'enlèvement de la future mariée, notamment au Kirghizistan : pratique d'Ala Kachuu.
Le mariage forcé doit être distingué du mariage arrangé ou du mariage de convenance est souvent appelé « mariage d'affaire » dans les Antilles notamment en Haïti. L'avantage attendu est une résidence légale permanente dans un pays, ou de l'argent.
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