Les Représentations Sociales
Recherche de Documents : Les Représentations Sociales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar olivik • 25 Février 2014 • 1 489 Mots (6 Pages) • 1 330 Vues
Pierre Mannoni
PUF éditions
Édité en 2008
127 pages
LES REPRÉSENTATIONS SOCIALES
Introduction :
MANNONI P., Les représentations sociales. Paris : PUF, 2008, 127p.
L'auteur, Pierre Mannoni est maître de conférences en psychologie à l’université de Nice, Docteur en lettres et sciences humaines, Docteur en psychologie et diplômé en psychopathologie. Ses divers ouvrages abordent la question de la psychologie collective au travers de l'interculturalité, des troubles scolaires, ou encore des mécanismes liés au terrorisme.
L'ouvrage Les représentations sociales de Pierre Mannoni est une réimpression de la quatrième édition mise à jour en 2008, à partir d'une première version rédigée en 1998. Cet ouvrage s'attache à énoncer, à définir ainsi qu'à expliquer la diversité des mécanismes en jeu dans les représentations sociales.
Résumé :
Cet ouvrage aborde donc le phénomène des représentations sociales, présentes chez chacun d'entre nous, et intervenant inconsciemment que ce soit dans la pensée individuelle ou au cours des relations sociales. Pierre Mannoni élabore ici un état des lieux des différents travaux effectués autour de ce phénomène, à la frontière entre le champ psychologique et le champ sociologique, afin de nous permettre de comprendre comment interviennent les représentations sociales dans notre construction du sens commun. Il précise également dans cet ouvrage dans cet ouvrage les définitions des différentes formes de représentations sociales ainsi que leurs structures, leurs fonctions, et la manière dont elles se développent.
Synthèse :
Cet ouvrage débute donc par une série de définitions permettant de préciser les spécificités propres à chaque forme de représentation sociale. La première énoncée concerne la catégorie des représentations mentales, dont la spécificité est d'être utilisées pour organiser et planifier les actions, ainsi que par leur nature pragmatique. La seconde regroupe les représentations, les fantasmes ainsi que la figurabilité, qui émanent de désirs inconscients, et permettent au sujet de se saisir de sa propre histoire. Ensuite, P. Mannoni évoque dans un troisième temps la catégorie regroupant les idées reçues, les clichés, les préjugés, et les stéréotypes. Ce sont des manifestations de la mentalité collective et ils reflètent le point de vue qui domine à un moment donné dans un groupe. Enfin, la dernière catégorie établie par P. Mannoni est celle concernant les représentations collectives, et les croyances et superstitions. Ces représentations constituent un pseudo-savoir qui donne forme à la pensée sociale et donne l'impression à l'Homme d'un pouvoir d'adaptation, de prévision et de contrôle.
Dans une deuxième partie, P. Mannoni effectue un historique des travaux menés sur les représentations sociales, dans différents champs disciplinaires. En sociologie par exemple, les recherches de E. Durkeim, partant de la comparaison avec les représentations individuelles établissent le fait que les représentations collectives entretiennent des rapports dynamiques entre elles, ce qui permet la formation de repères sociaux et structure la vie mentale. En psychologie, S. Freud et J. Piaget ont eux aussi effectué des travaux sur les représentations sociales en s'appuyant sur des études menées auprès d'enfants, afin de comprendre comment les représentations sociales leur permettent de se structurer au niveau psychique et comportemental. Pour ce qui est de la psychologie sociale, S. Moscovici aborde les représentations sociales sous un aspect scientifique, ce qui lui permet d'avancer le fait que celles-si permettent de transformer les différents apprentissages en savoir de sens commun, et inversement.
La troisième partie traite de la structure, la fonction et la dynamogénie des représentations sociales. Selon D. Jodelet, les représentations sociales tiennent une place centrale au niveau de l'activité psychique et leur fonction majeure est d'ordre cognitif. Ainsi, elles découlent d'une élaboration du savoir par la cognition ainsi que par les contenus de cette cognition. La structure des représentations sociales est quant à elle décrite par J-C. Albric comme « un noyau central autour duquel graviteraient des schèmes périphériques ». Le noyau central est l'élément principal des représentations, car il est déterminant de sa signification ainsi que de son organisation. La dynamogénie désigne le développement du phénomène face à la stimulation. Il apparaît que les représentations sociales peuvent ainsi se complexifier, ou se simplifier, selon la nature des interactions.
Dans la quatrième partie, P. Mannoni analyse les représentations de l'autre et les relations sociales. Les représentations d’autrui sont essentiellement conditionnées par les schèmes organisationnels de la culture et les déterminants endogènes, inconscients, de la personne. De plus, des notions comme la catégorisation
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