Végétarisme
Discours : Végétarisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clemence7875 • 12 Novembre 2022 • Discours • 1 298 Mots (6 Pages) • 344 Vues
Végétarisme
Tout d’abord définissons ce qu’est le végétarisme, le végétarisme est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale (viande, poisson), mais qui admet en général la consommation d'aliments d'origine animale comme les œufs, le lait et les produits laitiers (fromage, yaourts). En plus du végétarisme, il existe quelques régimes qui s'y apparentent énormément, et qui représentent des “sous catégories” du végétarisme. Le pesco-végétarisme est un végétarisme qui autorise la consommation d’animaux aquatiques comme les poissons, les crustacés et les mollusques. Puis le flexitarisme qui lui autorise la consommation occasionnelle de chair animale. (C’est comme un végétarisme « soft », adapté à l’humeur du moment). En France, plus de 30% des individus se définissent comme étant flexitariens.
Il faut donc savoir faire la différence entre végétarisme, végétalisme et véganisme. Ceux qui ne consomment aucun produit animal (ni viande, ni œufs, ni produits laitiers, ni miel) s’adonnent au végétalisme et ne consomment que des produits issus du monde végétal. Alors que le véganisme poussent tous ces interdits jusqu’aux limites extrêmes, puisque, par respect pour les droits des animaux, les véganes n’utilisent aucun produit issu du monde animal : aucune alimentation animale (comme les végétaliens), aucun autre produit d’origine animale (laine, cuir, fourrure, soie naturelle, cire d’abeille), pas de produits testés sur les animaux (cosmétiques et médicaments). Ces différents régimes bien qu’ils soient quelque peu similaires provoquent des divergences d’opinion et sont donc sources de débats.
Pourquoi le végétarisme est-il si controversé?
Dans un premier temps nous aborderons les arguments “pour” puis dans un second temps les arguments “contre”.
Souvent issu d’une réflexion autour de la condition animale, le végétarisme trouve aussi d’autres motifs qui se rencontrent bien souvent pour former un tout cohérent. Premièrement certaines religions orientales, pratiquées par de très nombreux individus, notamment en Inde, recommandent (hindouisme et bouddhisme) ou imposent (jaïnisme, culture religieuse indou) à leurs adeptes d’être végétariens. Ces motifs religieux sont sous-tendus par des raisons philosophiques, à savoir la non-violence et le respect de toute forme de vie.
Le souci du bien-être animal est probablement la principale raison de l’augmentation récente de ce type de choix alimentaire dans notre pays. En effet, des vidéos montrant la souffrance des animaux élevés en vue de l’alimentation humaine soit pendant leur courte vie, soit au moment de leur mise à mort dans les abattoirs, provoquent l’indignation, la compassion ou encore le dégoût face aux conditions d'abattage des animaux. Certains en deviennent même militants, faisant de cette démarche personnelle une cause morale. Les crises alimentaires au cours des dernières années n’ont fait que renforcer le rejet de la surproduction alimentaire: vache folle, poulet à la dioxine ou encore fièvre aphteuse, qui ont déclenchaient une prise de conscience des consommateurs.
Entre 1961 et 2011, la consommation de viande a augmenté de 86% dans le monde. La hausse de la demande en viande a pour conséquence, une montée des prix. En effet, certains pays, traditionnellement petits consommateurs de viande (comme la Chine ou l’Inde), achètent de plus en plus de viande. La viande deviendra rapidement un luxe pour beaucoup. Cette hausse n’est toutefois pas sans conséquences pour l’environnement.
La préservation de l’environnement est également une motivation puissante. On sait que l’élevage intensif est une des causes du réchauffement climatique, à travers l’hyperproduction de méthane, la déforestation, la diminution de la ressource en eau, etc. C’est pourquoi le régime végétarien serait plus respectueux des ressources naturelles et causerait moins de dégâts environnementaux. Selon un rapport de 2006 de la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’élevage d’animaux engendrerait 18% des gaz à effet de serre au niveau mondial, soit plus que les transports. Une alimentation avec des rations de viande adaptées, moins fréquentes mais plus saines et locales permettrait la réduction d’un élevage intensif ainsi que de freiner les effets du changement climatique.
Pour finir il faut savoir que bon nombre d’études attestent des effets positifs d’un régime végétarien sur la santé bien qu’ils soient infimes. Ainsi, le végétarisme permettrait, entre autres, de réduire les risques de cancer, de maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète.
Toutefois le végétarisme comporte de nombreux aspects négatifs.
En effet, comme l’on peut s’en douter, cette pratique alimentaire peut entraîner de nombreuses carences, ah le point préféré des détracteurs: comment peut-on être végétarien sans être carencé? Il est utile de rappeler les vitamines contenues dans la viande: les B3, B6 et B12 et notamment du fer. Bien qu'il y ait tout de même des vitamines dans les œufs, mais aussi dans les bananes, les choux, les tomates, les épinards, les pommes de terre, les céréales,... La principale contrainte est de trouver des équivalences en apport de protéines et vitamines, tout en gardant une diversité dans les aliments. Maintenir un minimum de variété au menu impose de déployer des trésors de créativité pour ne pas se lasser et garder un minimum de plaisir à manger.
C’est pour cela que la contrainte économique reste très désavantageuse puisque le coût de cette alimentation est donc conséquent aussi bien durant les courses, qu’au restaurant, puisque le prix du plat est généralement plus cher. De plus, bien que l’on retrouve de plus en plus de restaurants végétariens, manger dehors reste tout de même une contrainte dans certaines régions puisqu'il est encore difficile de trouver des restaurants végétariens dans les campagnes ou dans les petites villes.
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