Lutte contre le dopage
Dissertation : Lutte contre le dopage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Margaux-rbr • 30 Octobre 2021 • Dissertation • 943 Mots (4 Pages) • 428 Vues
Lutte contre le dopage
Le mot dopage est apparu en 1903 et est issu de l’anglais « to dope », qui signifie prendre un excitant. Dans le milieu sportif, le dopage est fréquemment utilisé afin d’améliorer ses performances physiques et mentales. Sous l’emprise de ces produits, le corps est comme « boosté », le consommateur est ainsi plus endurant, plus résistant et récupère plus rapidement. Ces substances sont totalement interdites afin de conserver un sport « propre » mais aussi car elles sont nocives et entraînent des risques pour les utilisateurs, risques pouvant aller jusqu’à la mort. On peut dès lors se demander quels outils ont été mis en place afin de rendre la lutte contre le dopage plus efficace dans le milieu sportif.
Tout d’abord, L’AMA, agence mondiale anti-dopage, est une fondation internationale indépendante créée le 10 novembre 1999. Elle a pour mission de promouvoir, coordonner et surveiller au niveau international la lutte contre le dopage dans le sport sous toutes ses formes. Elle aide les pays via les OAD (organisation anti-dopage) et les organismes sportifs via les FI et CNO (fédérations internationales et comités nationaux olympiques) à acquérir les capacités et l’expertise pour mettre en œuvre les programmes anti-dopage. L’AMA participe donc a la recherche, l’information et l’éducation afin de définir et promouvoir de bonnes pratiques en matière de règlements, programmes et procédure anti-dopage, et y apporte une harmonisation de ces programmes aux niveaux national et international. Comme toutes agences mises en place par les Etats, elle possède tant des points forts que des points faibles. En effet, elle permet une uniformisation des sanctions encourues, des contrôles à postériori (en partant des données de l’expérience), un avènement du passeport biologique (un document électronique relevant les résultats de contrôles antidopage subis par un sportif, ainsi que son profil hématologique et son profil endocrinologique), une plus grande communication avec les entreprises de médicaments et une plus grande implication des structures chargées de lutter contre les trafics ( Douane, Police, Interpol). Cependant, les contrôles positifs sont insuffisants, car on ne cherche que ce que l’on connaît et il y a une détection difficile voire impossible de certaines molécules ou de certains procédés. Également, la mobilisation de certaines FI et de certains états est insuffisantes, il y a aussi une difficulté de consensus, et les professions médicales et paramédicales sont peu formées donc peu mobilisées pour cette lutte.
D’autres part, dans le code mondial 2015, la durée de suspension sera de 4 ans lorsque la violation des règles antidopage n’implique pas une substance spécifiée et que l’organisation antidopage peut établir que la violation est intentionnelle. Cependant, si l’intentionnalité, donc la triche du sportif ne peut être établie, la sanction sera alors de 2 ans. Aussi, pour la prise d’une substance spécifiée ou d’un produit contaminé, la sanction sera au minimum d’une réprimande sans sanction à 2 ans de suspension en fonction du degré de la faute du sportif. De nombreux articles concernent la collaboration du sportif repenti favorisant la lutte contre le dopage avec des remises de peine prévus à cet effet, de plus, la notion de « une autre personne » est notée dans chaque article ce qui veut dire que l’entourage du sportif sera bien davantage inquiété que par le passé.
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