Les Interactions Sociales En
Dissertations Gratuits : Les Interactions Sociales En. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Juillet 2013 • 1 087 Mots (5 Pages) • 1 174 Vues
les interaction sociales en classe de langue secondeUNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOPP
L’acquisition d’une langue étrangère à travers les interactions sociales pose une problématique diversement appréhendée en didactique. En effet dans une perspective socioconstructiviste l’utilisation de mécanismes didactiques non stéréotypés optimise l’apprentissage d’une langue seconde. Ainsi dans cet article intitulé : « Les interactions sociales en classe de langue seconde ou étrangère », l’auteur Claude Germain du Département de Linguistique à l’Université du Québec à Montréal(UQAM) au Canada a réuni les travaux initiés par quelques chercheurs en linguistique. Selon lui l’ordre d’acquisition des structures grammaticales d’une langue seconde n’est pas prédéterminé comme le croiraient bon nombre d’entre eux. En outre les étapes du processus d’acquisition de la langue sont similaires tant pour la langue maternelle que pour la langue étrangère que l’on soit en milieu scolaire ou en milieu naturel. En fait l’article met en exergue la position de certains chercheurs qui défendent la thèse d'un ordre naturel d'acquisition des formes linguistiques comme Krashen, Chaudron mais aussi Ellis. Ces derniers estiment que l'impact des interventions didactiques est fonction du rythme d'acquisition.
Il s'agit dès lors pour l'auteur de voir quelles seraient les conditions d'apprentissage qui favoriseraient l’ acquisition rapide d'une langue étrangère.
Suite à ces considérations, Claude Germain retient trois hypothèses : d’abord la compréhension significative attribuée à Krashen(I)ensuite l'interaction didactique et la classe de L2(II) et enfin l'efficacité didactique des interactions sociales en classe de L2(III).
Dans la première hypothèse Krashen rejette l'idée qu'une langue seconde pourrait s'acquérir par des exercices de production.
A l’opposé, il met en avant une approche naturelle pour l'apprentissage d'une L2. Il fait du coup une démonstration du primat de l'acquisition sur l'apprentissage. L’auteur explique dans son argumentaire que :
Les données compréhensibles doivent suivre I + 1 (Input plus un) car le facteur le plus important dans le développement de la compétence en L2 serait l'exposition aux données de la langue cible c'est-à-dire à l'input.
L’immersion de l'apprenant dans un bain linguistique avec des activités de compréhension significative développe les capacités communicationnelles de l’apprenant. Selon lui on n’a pas besoin d’enseigner l’habileté à parler ; elle vient naturellement avec la compréhension.
L’hypothèse de Krashen a essuyé de vives critiques émises par d'autres chercheurs qui ont fait des pas en avant dans leurs recherches conceptuelles et empiriques. Ainsi selon eux, s’il est vrai comme l’a soutenu Krashen que la compréhension est une condition nécessaire dans l'installation de compétences langagières, elle reste néanmoins insuffisante sur le plan de la production.
La deuxième hypothèse plus récente évoque une interaction didactique en classe de L2.
Il s'agit ici d'articuler étroitement les concepts d'acquisition et d'apprentissage dans une perspective interactionniste . L’interaction n’est pas nouvelle en didactique des langues. Elle a en effet connu d’autres formes en Communication et en Philosophie analytique anglaise et elle fait appel à une
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