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La Medecine Au Temps De Moliere

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Par   •  20 Mars 2013  •  907 Mots (4 Pages)  •  4 892 Vues

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LA MEDECINE AU TEMPS DE MOLIERE

Au début du 17eme siècle, la guérison est l’œuvre de dieu, les médecins sont impuissants et ne peuvent guérir les malades.

Plusieurs grandes découvertes vont faire avancer la médecine. W.Harvey découvre la circulation sanguine dès 1616( il y deux camps ceux qui pensent comme Harvey, soutenu par Louis XIII et les anticirculateurs qui croit que de l’air circule dans les veines), G.Asseli découvre les vaisseaux lymphatiques, Van Leuwenhoek les bactéries au microscope, puis les spermatozoïdes et les ovaires.

Les maladies :

L’espérance de vie est inférieure à 25 ans, la mortalité infantile est très élevée, les enfants meurent le plus souvent au cours de leur première année. Il n’y a pas d’hygiène (le bain extermine le corps et est dommageable aux hommes.)

La peste, la variole, la syphilis, le flux de poitrine, la tuberculose, la rage, le scorbut mais aussi le cancer font de nombreux morts. On renifle beaucoup les urines et on examine le sang.

Les maladies commenceront à être décrites plus précisément à la fin du siècle. (on connaît les symptômes de la goutte, de la lithiase rénale.)

Les soins :

A l’époque on pense encore que le corps est régi par 4 humeurs :

-le sang : domaine du cœur.

-la pituite ou phlegme : domaine du cerveau.

-la bile jaune : domaine du foie.

-l’atrabile : domaine de la rate.

Si l’on est malade c’est que le sang transporte des mauvaises humeurs, il faut donc pratiquer des saignées. On saigne tout le monde, les nouveau- nés, les femmes, le roi. Cela provoque de nombreuses morts.

Le deuxième traitement le plus pratiqué est la purge : on introduit une grande quantité d’eau aromatisée dans le corps du patient.

Puis il y a le lavement à l’aide d’un clystère. Cela est sensé nettoyer les entrailles et évacuer les mauvaises humeurs.

Louis XIII a ainsi subit en un an 215 lavements, 212 purges et 47 saignées !

Sinon, il n’y a pas d’anesthésie, les amputations sont faites à vif, les dents arrachées, les patients sont maintenus et il faut éviter de montrer des signes de douleur surtout si l’on est noble. L’alcool et le froid peuvent aider à apaiser.

On essaie les premières transfusions d’homme à agneau (échec). Il y a aussi les ventouses, l’astrologie et les prières …

Les médicaments :

Ce sont les balbutiements de la pharmacologie. On découvre de nouvelles drogues, le café, le thé, la vanille, le chocolat, les racines d’ipecacuanha (vomitif), l’écorce de quinquina (fébrifuge contre le paludisme). On commence à créer des préparations galéniques pour tous les maux, parfois avec les plantes les animaux et les minéraux (certaines existent encore, comme l’eau de mélisse des Carmes.) (Anne d’Autriche, la mère du roi soleil atteint d’un cancer du sein a été soignée avec des emplâtres de poudre de pierre.)

Les médecins :

Pour être médecin,

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