Développement Alcoolisme juvénile

Développement construit en Santé

BRODHAG Mathias – GERBER Laurena – FERNANDEZ Lola – TST2S

Nous allons aborder un phénomène de plus en plus récurrent chez les jeunes, l’alcoolisme. L’alcoolisme juvénile consiste à ingérer une grande quantité d’alcool sur une période très courte, la/le jeune est très rapidement atteint d’une hyper alcoolisation, pouvant nuire à sa santé. Cette méthode est aussi connue sous le nom de « binge drinking ». Nous allons étudier les différentes réponses des pouvoirs publics face à l’alcoolisme juvénile en France. Il conviendra de voir dans une première partie, comment l’alcoolisme chez les jeunes s’est avéré être un réel problème de santé publique. Puis en deuxième partie nous nous pencherons sur les inégalités régionales chez les jeunes. En outre, nous analyserons le poids des déterminants dans cet alcoolisme juvénile. Enfin, dans une partie finale, nous étudierons les solutions apportées par les pouvoirs publics face à l’alcoolisme juvénile.

Tout d’abord nous allons démontrer comment l’alcoolisme chez les jeunes s’est avéré être un réel problème de santé publique, pour commencer, un chiffre clé, 8 adolescent(e)s sur 10 déclare déjà avoir consommé occasionnellement de l’alcool, plus inquiétant encore, 1 adolescent(e) sur 10 déclare consommer de manière régulière de l’alcool. L’Organisation Mondiale de la santé a mené une étude, sur les quinze jeunes interrogés l’alcool est synonyme de détente, de plaisir. Parmi ces personnes le témoignage de Charlotte apparait, elle affirme : « quand je bois, je me sens hypersociable, l’alcool me permet d’aller parler à tout le monde, je suis plus ouverte ». Cela met en évidence que, l’alcool, chez les jeunes, est d’une certaine manière, une source de lâcher prise et de sociabilisation. En effet 30 % des adolescent(e)s de moins de 15 ans ont déjà eu au moins une expérience d’ivresse aiguë. Certains facteurs favorisent une consommation d'alcool abusive, notamment la recherche de sensations fortes et la volonté de repousser ses propres limites, une pression sociale, le souhait de s'intégrer dans un groupe ou encore une façon de lutter contre un mal-être par rapport à l'école, à la famille ou aux ami(e)s. Selon Santé publique France, les garçons consomment plus régulièrement que les filles : 39,5 % des garçons et 20,6 % des filles entre 15 et 19 ans sont des consommateur(-rice)s régulier(e)s. Enfin avec 13 millions de consommateurs réguliers, l'alcool est la seconde cause d'addiction chez les jeunes français(e)s, après le tabac, cette pratique abusive est de plus en plus précoce et est responsable de plus de 49 000 décès par an, cette pratique est également responsable de 7% des pathologies au niveau européen et c’est le 3ème facteur mondial de morbidité. Ainsi nous pouvons assurément prouver que l’alcool est un problème de santé publique car c’est un problème qui touche un grand nombre de personnes et qui entraîne une mortalité et une morbidité importante. Cela engendre des problèmes économiques, sociaux et familiaux. Un problème de santé peut remettre en cause le bon fonctionnement et l’équilibre d’une société. L’alcoolisme juvénile remplit l’intégralité de ces critères il est par conséquent un problème de santé publique et nécessite une action effective de l’Etat.

Puis, sur le plan des inégalités régionales chez les jeunes, certains facteurs influent d’autant plus l’alcoolisme. En effet, selon Le Parisien, au troisième trimestre de 2018, le taux moyen de chômage est, pour la moitié nord, en hausse d’environ 0,65%, avec des régions plus touchées tel que le Centre-Val-De-Loire ou encore Bourgogne-Franche-Conté et en hausse d’environ 0,16% pour la moitié sud avec comme région plus impactées, l’Auvergne-Rhône-Alpes. Cependant ces chiffres sont contrastés par des régions où le chômage est en baisse tel que la Corse pour la moitié sud avec une baisse d’1,6% ou encore la Normandie pour la moitié nord avec une baisse de 0,3%. De plus, de nombreux étudiant(e)s, toutes régions confondues, sont, au cours de leurs études, amenés à participer à diverses fêtes, étudiantes ou non. Ainsi, il est constatable que des inégalités aient vues le jour au cours de ces dernières années, mais certains critères dépassent le contexte régional et sont au niveau national.

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