Cet article issu de la revue L’infirmière magazine s’intitule La misère, terreau du sida.
Analyse sectorielle : Cet article issu de la revue L’infirmière magazine s’intitule La misère, terreau du sida.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar esi2016 • 16 Février 2016 • Analyse sectorielle • 837 Mots (4 Pages) • 862 Vues
Référence bibliographique du document choisi :
RIMBEAU, Cécile. La misère, terreau du sida. L’infirmière magazine, 2010, n°258, pages 34 à 39.
Cet article issu de la revue L’infirmière magazine s’intitule La misère, terreau du sida.
A travers la situation des usagers de drogues injectables et des personnes atteintes de Sida, ce texte mets en évidence l’inégal accès aux soins en Roumanie. Le pays vit des difficultés économiques. « Les caisses médicales se vident », les traitements sont payants et les stocks de médicaments sont réduits.
Pour commencer je réaliserai une synthèse de l’article, puis j’en ferai l’analyse. Enfin je présenterai les raisons pour lesquelles j’ai choisi cet article.
A la fin du régime communiste en 1989, la Roumanie est confrontée à une épidémie de sida pédiatrique jusqu’alors cachée par les autorités. « Dans les orphelinats et les hôpitaux sous-équipés du régime, plus de 7000 enfants ont été contaminés lors de vaccinations ou de micro transfusions ». C’est pourquoi à partir de 1990, des associations ont manifestées pour défendre les droits des personnes séropositives.
En 2002, le Sida devient la seule maladie qui bénéficie d’une loi spécifique. Son traitement par trithérapie est pris en charge par le gouvernement.
Depuis 2007, la Roumanie est membre de l’Union Européenne mais les nouveaux fonds concernent très peu la santé plaçant actuellement le pays en pénurie. Les établissements de santé manquent de médicaments.
Sur 15000 personnes atteintes de Sida, 8000 reçoivent une trithérapie. Chaque année la Roumanie recense 400 nouveaux cas de VIH mais le nombre de trithérapies administrées reste le même.
Aussi, à la fin de cette dictature le pays a ouvert ses frontières permettant le passage de la drogue provenant des pays d’Asie. La consommation d’héroïne notamment chez les jeunes a considérablement augmenté.
A Bucarest, l’Association roumaine anti-sida, appelée Aras, a ouvert en 2007 un centre de traitement de substitution afin d’aider les jeunes marginalisés à réduire leur consommation de drogues et les risques qui y sont liés. En raison du coût des traitements médicamenteux le nombre de place au sein de cette association est restreint à 1000 prises en charge. Or, près de 40000 usagers de drogues injectables sont comptées dans le pays. En raison du partage de seringues 80% des jeunes pris en charge par Aras sont atteints de l’Hépatite C et 3% sont séropositifs.
La méthadone, traitement de la dépendance à l’héroïne, ainsi que l’interféron, médicament contre l’hépatite C représentent un coût important. « L’interféron est rarement accessible aux patients », « Aras peut traiter environ 70 héroïnomanes gratuitement et 120 de façon payante ».
Cependant ce centre de traitement de substitution a mis en place de nombreuses actions auprès des populations concernées : des équipes constituées de médecins, d’infirmières et d’éducatrices réalisent des tournées jours et nuits en ambulance afin de réaliser des test de dépistage du VIH et des hépatites B et C, d’informer sur les maladies sexuellement transmissibles et de distribuer des seringues et des préservatifs. Un « Drop in center » (centre ouvert) dans des containers permet à la population de venir échanger avec les professionnels. Aras permet également d’établir des suivis avec un psychologue.
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