CSAPA et CAARUD
Guide pratique : CSAPA et CAARUD. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Céline Dussurgey • 30 Avril 2016 • Guide pratique • 8 442 Mots (34 Pages) • 1 079 Vues
Sommaire
Introduction :
Partie I : Présentation des établissements et des services : Cadre légal
a) Missions et public concerné
b) Cadre administratif et budgétaire
c) Principes de droit
Partie II : Les Structures
I- Le CSAPA Jonathan
a) Présentation de la structure (localité, spécificité, historique, quand et par qui….)
b) Fonctionnement et organisation de la structure (Equipe pluri-professionnelle, travail avec les proches)
c) Public accueilli (volontariat, modalité d’entrée)
d) Positionnement de l’éducateur et son rôle
e) Partenaires et financement
II- Le CSAPA Sitoni
a) Présentation de la structure
b) Fonctionnement et organisation
c) Public accueilli
d) Positionnement et rôle de l’éducateur
e) Partenaires
III- Le CAARUD Rupture
a) Présentation de la structure
b) Fonctionnement et organisation de la structure (Equipe pluri-professionnelle, travail avec les proches)
c) Public accueilli
d) Positionnement et rôle de l'éducateur
e) Partenaires et financement
IV- Le CAARUD Pause Diabolo
a) Présentation de la structure
b) Fonctionnement et organisation de la structure (Equipe pluri-professionnelle, travail avec les proches)
a) Public accueilli
b) Positionnement et rôle de l'éducateur
a) Partenaires et financement
Partie III : Tableau comparatif des structures avec analyse globale
Conclusion : avis du groupe, réflexions
Bibliographie
Introduction :
Notre groupe a enquêté sur les CSAPA et les CAARUD. Le premier est un Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie en Ambulatoire. Ils ont été créés par le décret du 14 mai 2007 qui résulte du regroupement des services spécialisés pour l’alcool et les drogues (CCAA et CSST). Le second est un Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour Usagers de Drogues créé en 2005 dans le but d’intégrer des structures de réduction des risques dans le champ des établissements médico-sociaux.
Nous allons alors définir quelques notions qui nous ont permis de mieux comprendre ces structures. La définition de la toxicomanie a beaucoup évolué, aujourd’hui elle est définit par le Larousse comme « l’habitude de consommer de façon régulière et importante des substances susceptibles d’engendrer un état de dépendance psychique et/ou physique ». La consommation de substances psychoactives varie selon un échelon de comportement : l’usage, l’abus ou la dépendance.
Le Larousse définit la conduite addictive comme « une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire ». Elle peut être le résultat d’un parcours, tout un cheminement à lieu dans la vie des personnes, elle vit des étapes, des expériences, des rencontres qui peuvent l’entraîner dans cette conduite. Il y a aussi le poids de la société, puisque la consommation de drogue s’inscrit dans des groupes, mais aussi dans une société dans le sens ou la loi en interdisant certaines pratiques les rend plus présentes. Ainsi l’addiction à la drogue s’inscrit donc dans un phénomène de déviance tel que l’a défini le sociologue Howard Becker.
La Réduction des Risques (RdR) est une politique du gouvernement mise en place par la MILDECA (mission ministérielle en matière de lutte contre les drogues et conduite addictive). Elle est apparue dans les années 1980 face à l’augmentation des risques sanitaires liés à la consommation des drogues dans le but de créer des outils de prévention et de soins en direction des populations les plus marginalisées. Selon l’article « une nouvelle ère pour la réduction des risques » dans la revue ASH n°2863 du 6 juin 2014 il est indiqué que la RdR vise une consommation sécurisée et non l’abstinence car ceci est utopique.
Dans un premier temps nous donnerons le cadre juridique de ces deux dispositifs, puis nous présenterons les structures rencontrées, ensuite nous analyserons le tableau comparatif pour finir par donner notre ressenti.
Partie I : Présentation des établissements et des services : Cadre légal
En 1970, la loi L.35514 stipule que « toute personne usant d'une façon illicite de substances ou de plantes classées comme stupéfiants, est placée sous la surveillance d'une autorité sanitaire ». En 1987, le décret Barzac autorise la vente de seringues stériles en pharmacie, suivi du programme d'échange de seringues par les associations en 1995, afin de limiter la propagation du VIH et de l'hépatite.
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