Le principe de laicité

LE PRINCIPE DE LA LAÏCITÉ FRANÇAIS

Eric Ciotti, député et Président du Conseil Général des Alpes Maritimes a un jour dit que “Respecter le principe de laïcité ne signifie pas nier notre histoire, notre culture, notre identité et nos racines.”

Nous allons tout d’abord, dans cette introduction, aborder le sujet du principe de la laïcité qui assure la liberté de conscience et garantit la liberté des cultes.

L'expression religieuse est garantie par la loi pour que l'expression de toute opinion, y compris irréligieuse (qui n’ont pas de croyance religieuse ou s’y oppose) ou antireligieuse (qui sont hostiles à toute forme de religion), soit discutée dans le respect de l'ordre public. Mais au fond la laïcité, c’est quoi ?

La laïcité est un principe républicain qui implique la neutralité de l'État et l'égalité de tous devant la loi, sans distinction de religion ou conviction, et une liberté d’expression, que les personnes soient croyantes ou non.

Ce principe de laïcité est cité notamment dans l’Article 1 de la Constitution du 4 octobre 1958 : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances ». Elle n’est pas montrée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen 1789, même si ce texte de loi y fait référence à l’Article 10 « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public ».

Ce texte historique ne montre pas la laïcité, mais protège la liberté religieuse, qui n’est pas sans limite. Il est interdit de nuire à autrui et il est nécessaire de respecter l’ordre public dans l’exercice de cette liberté. Elle est donc citée dans de multiples textes de loi comme les lois scolaires de la 3ème République, la loi du 9 décembre 1905 portant séparation des églises et de l’État, celle du 15 mars 2004 interdisant le port des signes religieux ostensible à l'école publique ou encore La loi du 20 avril 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires. La laïcité fait donc partie de nos mœurs en plus d’être un principe constitutionnel.

Malgré ces évolutions, plusieurs conceptions et idées reçues sur la laïcité existent comme le développe Jean Baubérot, sociologue et historien, dans Les 7 laïcités françaises. Cela va de la « laïcité antireligieuse, la laïcité identitaire à la laïcité ouverte ». Dans ce contexte, il est bon de rappeler que nos principes républicains à mettre en œuvre font toujours sens dans notre société, comme le précise le politologue. Cependant Olivier Roy nous dit aussi : « Le modèle français d’intégration, tout en étant conflictuel, fonctionne bien mieux que chez nos voisins. Notre société est beaucoup plus mélangée, plus mixte avec une législation et un modèle républicain plus favorables. » Dans la France de plus en plus diverse Patrick Weil souligne que « l’adhésion au principe de laïcité est très élevée. Le sentiment d’appartenance à une même nation est plus fort que partout en Europe ».

Nous allons donc dans un premier temps vous éclairer sur son champ d’action pourtant limité (I) puis nous allons aborder les terrains qui font polémique à ce sujet. (II).

I/ Le champ d’action de la Laïcité

Nous connaissons tous la laïcité à l’école, au collège ou encore au lycée, mais connaissons-nous réellement son champ d’action, pourtant limité ? Nous développerons dans un premier temps les 4 espaces de la laïcité (A) puis qu’il existe des lieux non-laïques (B)

A) Les quatre espaces de la laïcité

la laïcité distingue quatre espaces :

L’espace privé : Chez soi

L’espace sacré d’une religion : Les lieux de cultes (Mosquées, Églises, Synagogues, Pagode…) et les lieux de pèlerinages (Lourdes, la Mecque)

L’espace public :Les parcs, squares, voies piétonnes et voies routières et les établissements scolaires (de l’école au lycée en général)

L’espace Républicain : Celui de l’État où la neutralité doit s’appliquer.

Malgré ses évolutions, plusieurs conceptions et idées reçues sur la laïcité existent comme le développe Jean Baubérot, sociologue et historien, dans Les 7 laïcités françaises. Ces 7 laïcités énoncées par le sociologue sont “la laïcité antireligieuse, laïcité gallicane, laïcité séparatiste stricte, laïcité séparatiste inclusive, laïcité ouverte, laïcité identitaire et laïcité concordataire”.

Dans ce contexte, il est bon de rappeler que nos principes républicains à mettre en œuvre font toujours sens dans notre société, comme le précise le politologue. Cependant Olivier Roy nous dit aussi : « Le modèle français d’intégration, tout en étant conflictuel, fonctionne bien mieux que chez nos voisins. Notre société est beaucoup plus mélangée, plus mixte avec une législation et un modèle républicain plus favorables. » Dans la France de plus en plus diverse Patrick Weil souligne que « l’adhésion au principe de laïcité est très élevée. Le sentiment d’appartenance à une même nation est plus fort que partout en Europe ».

On dit que la France est un pays laïque, pourtant il y a des lieux qui font figure d’exceptions sur le territoire dont nous allons vous parler dans la deuxième partie de notre première thématique.

B) Des lieux non-laïques

Dans la partie précédente, nous disions que les espaces publics, et notamment les établissements d'enseignement, étaient soumis aux principes de laïcité, et donc par une charte. Pourtant tous les établissements ne sont pas concernés par cela ou ne le font pas apparaître dans leurs règlements intérieurs. En effet, les établissements d'accueil du jeune enfant, les universités publiques, catholique mais aussi les écoles de théologies ne respectent pas ce principe. Non pas dans le but d’aller contre la loi et la Constitution mais surtout car, lorsque nous avons entre 1 et 3 voir 5 ans, nous ne savons pas ce qu’est la laïcité. Après le lycée nous sommes assez matures pour connaître le savoir-vivre en communauté, et nous avons conscience que tenir des propos racistes n’est pas une chose à faire.

Les établissements d’enseignements

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