Exposé sur l'euthanasie
Étude de cas : Exposé sur l'euthanasie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DocAdri • 5 Novembre 2020 • Étude de cas • 3 140 Mots (13 Pages) • 1 379 Vues
RAPHAËL RIAND TS2
ANTHONY MOUSSERON
ADRIEN LIOT
EXPOSE EMC EUTHANASIE ET ARCHENEMENT THERAPEUTIQUE
«C’est de ma responsabilité. Face à des situations si particulières et si singulières, c’est à moi, médecin, de prendre la décision» déclare Dr Erich Kariger, du CHU de Reims, lors de l’affaire Vincent Lambert qui dura plus de 10 ans. Cet infirmier, victime d’un accident de la route en 2008 fût en état de conscience minimal, c’est à dire, en mort cérébral. Sa femme et sa famille avaient des opinions différentes sur la fin de vie de l’homme, s’en suivit une bataille juridique durant une décennie entière.
En effet, de nombreux débats sont présents en France, sur la fin de vie assistée et sur l'acharnement thérapeutique qui peut faire souffrir des patients ne pouvant pas se faire soigner malgré les médecins et médicaments.
Par conséquent, nous nous demanderons : “En quoi l'acharnement thérapeutique et l’euthanasie sont sujets à débat dans la société française ?”
Nous expliquerons tout d’abord une vision législative et médical sur l’acharnement thérapeutique pouvant mener à l’euthanasie, afin que dans une seconde partie nous puissions voir les différentes opinions présentes en France.
- Qu’est ce que c’est réellement ? point de vue de la loi, point de vue médical
- Point de vue de la loi
L’acharnement thérapeutique est le fait d’initier ou de poursuivre des actes ou des traitements médicaux inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
Le mot “euthanasie” désigne l’acte médical consistant à provoquer intentionnellement la mort d’un patient, à sa demande, afin de soulager ses souffrances physiques et/ou morales considérées comme insupportables, soit en agissant à cette fin (euthanasie active), soit en s’abstenant d’agir (euthanasie passive). Les deux formes d’euthanasie, pourtant différentes, ne le sont pas aux yeux de la loi, en effet la loi française condamne toute forme d’euthanasie, aussi différentes soient-elles, et de la même manière. Contrairement à ce qui existe dans certains pays voisins, en France il n’y a pas de loi qui dépénalise l’euthanasie. Celle-ci, comprise comme un acte médical visant à précipiter délibérément la mort, est donc jugée comme un homicide et reste interdite. Elle est sévèrement punie par la loi : celui ou celle qui la pratique encourt jusqu’à 30 ans d’emprisonnement si son acte est considéré comme un homicide
Tout d’abord, toutes personnes étant majeur peut inscrire dans son dossier médical, l’arrêt, ou non, des soins médicaux prodigués par les médecins, ce qui revient à une euthanasie passive. Cette inscription doit être réitéré tous les 3 ans pour être valable. Cette prévention permet une sécurité pour savoir ce que vous voulez. Malgré cette sécurité, certains cas ne sont pas couvert par la loi française, comme le cas de Vincent Lambert, c’est pourquoi son cas dura plus de 10 ans. 10 années interminables pour sa femme et sa famille, qui étaient en conflit sur la décision…
En France, depuis 2005, les situations de fin de vie sont encadrées par la loi Leonetti. Cette même loi fut modifiée plusieurs fois durant la dernière décennie notamment en 2010 et en 2016. Cette dernière interdit l'acharnement thérapeutique, mais condamne l'euthanasie active et passive, soit par sédation. La Loi Leonetti précise quelques points. L’obstination du corps médical et la prolongation artificielle de la vie du patient sont interdites, y compris lorsque ce dernier est hors d’état d’exprimer sa volonté. Le médecin peut prendre le risque d’abréger la vie du patient en lui administrant une dose de soins palliatifs qu’il juge nécessaire à son confort, à condition d’en informer le patient, éventuellement la personne de confiance ou un proche. La décision d'arrêter un traitement ou la vie artificielle doit être prise en groupe, par le médecin et plusieurs de ses confrères donc une équipe médicale mais aussi de la famille, d'amis et d'une personne de confiance qui peut être nommé par le patient avant la maladie.
Dans la plupart des cas, l’euthanasie ne connaît pas de complication, le patient est prévenu de ce qu’il doit faire, et de ce qui peut lui arriver. Seulement certains cas ne se sont pas toujours bien passés. En effet il n’y pas si longtemps encore, le cas de Vincent Lambert a posé complication à la justice française.
- Interview d’une professionnelle de la santé: Dr Boinot-Mousseron
Tout d’abord une relation malade-soignant ne peut exister sans une confiance mutuelle, la décision du malade n’est valable que s’il s’agit d’une décision raisonnable, mûrement réfléchis et non pas seulement dû à un désir soudain. Dans le cas contraire , le soignant peut refuser voir interdire l'accès à des soins inutiles voulu par un patient. Mais le soignant est obligé tout de même de prendre en compte le choix du patient, et ne doit pas nuire au droit du malade.
Un diagnostic de mort prochaine est souvent très dur à accepter, notamment à cause de l'état physique et aussi mentale. Le moment du choix est difficile, et une décision mûrement réfléchi demande du temps parfois plusieurs années.Mais lorsque le malade est en incapacité d’exprimer son choix, la situation s’en retrouve des plus compliqué..
Le médecin doit-il se baser sur le choix du patient, à sa famille ou sur son jugement ? Lorsque:
- Le patient est un enfant
- Le patient est un adulte
Le médecin peut-il être remis en cause s’il applique la loi ? s’il applique le souhait du patient ?
- Les différentes opinions
Il existe différentes opinions parfois totalement opposées sur l’acharnement thérapeutique et l'euthanasie. Il sera donc question ici d’opinions globales et non véridique. “L’opinion est un point de vue subjectif sur un sujet qui peut être universel.”
On regroupe en effet sous le terme d’euthanasie, sans doute un peu hâtivement, la totalité des pratiques qui permettent d’abréger l’agonie d’un malade incurable et de lui éviter ainsi des souffrances liées à sa maladie. Cette définition, à la fois trop générale et trop étroite, ne peut qu’être marquée d’une diversité d’interprétations. En outre, ces pratiques sont différentes selon les spécialités : le problème de l’euthanasie ne se pose pas de la même manière dans un service de cancérologie ou dans un service de réanimation. Cette définition ne permet pas non plus de faire la différence entre le fait de provoquer la mort d’une personne, et celui de ne pas tout faire pour empêcher cette mort de survenir.
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