Utilisation De Modèle Animaux En Biologie
Analyse sectorielle : Utilisation De Modèle Animaux En Biologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mar77 • 7 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 638 Mots (3 Pages) • 770 Vues
La nécessité d’utiliser des modèles animaux aujourd’hui s’explique par une logique de mise en balance entre d’une part des expérimentations sur l’homme qui se trouvent très encadrée pour des raisons éthiques, et d’autre part l’étude de phénomènes non abordables dans des systèmes simplifiés (in silico, in vitro) ou différents (bactéries, unicellulaires, végétaux). L’utilisation de modèles animaux apparait donc ici comme un compromis.
A la vérité il n’y a pas de « bon » modèle car tout dépend de la question posée. Toutefois quelques critères semblent nécessaire dans le choix d’un modèle tel que l’accessibilité, la reproduction rapide de l’espèce choisie, l’existence de lignées pures, l’existence d’une communauté scientifique autour du modèle, la facilité d’élevage ou encore sa ressemblance biologique avec l’humain (qui peut aussi relever de similitudes génétiques à l’image des gènes impliqués dans des cancers chez l’humain qui, pour deux-tiers existent chez la Drosophile).
Parmi les principaux modèles utilisés on peut donc compter la souris, la poule, le crapaud, la mouche, ou encore le poisson. Le poisson zèbre, qui a pour avantage d’être proche de l’humain (vertébré), d’être facile à élever, d’être accessible, facilement reproductible (24h à se développer puis 3-4 mois pour devenir adulte) et d’être entouré d’une importante communauté scientifique. A cet effet on peut voir que des sites internet spécifiques regroupent toutes les infos pertinentes sur un modèle (exemple pour le poisson zèbre : zfin.org). Ou encore un site qui regroupe les lignées de poisson (stock center) : http://zebrafish.org.
Les modèles animaux ont des utilités diverses. On peut tout d’abord citer leur utilisation au sujet des tests de toxicité. On a d’ailleurs constaté une évolution historique sur ce sujet. En effet avant 1937, aux USA par exemple, un produit n’était pas testé avant d’être mis sur le marché et la loi prévoyait que le produit ne peut être interdit qu’après avoir été condamné pour toxicité chez l’homme. Des scandales sanitaires en 1937 (100 morts avec l’elixir sulfanilamide) et en 1960 (scandale de Thalidomide) ont poussé les autorités à décider l’obligation de procéder à des test de toxicité et de teratogénicité sur des animaux et des animaux gestants. En 2006, une directive européenne REACH a posé imposé le test de toutes les substances chimiques mises sur le marché au sujet de leur toxicité pour l’homme et l’environnement. Ensuite les modèles animaux ont une utilité en Drug discovery, dont le but est de découvrir un médicament qui pourrait avoir un effet utile. A titre d’exemple on peut citer la recherche d’un anti-angiogénique. Cela passe par plusieurs étapes : création d’un système pour voir si les vaisseaux sont infectés ou pas par la molécule, production d’une lignée transgénique, et enfin recherche d’anti-angiogéniques dans une lignée transgénique dont les vaisseaux sont fluorescents. La troisième utilisation de modèles animaux s’inscrit dans l’étude de pathologies humaines (étude d’infection, création d’un modèle de maladie génétique). Et enfin on retrouve également les modèles animaux pour des cribles génétiques à grande échelle (que ce soit des cribles pour des phénotypes de développement embryonnaire, ou des
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