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Réalisation de lait de chaux « a secco »

Étude de cas : Réalisation de lait de chaux « a secco ». Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Juillet 2014  •  Étude de cas  •  6 980 Mots (28 Pages)  •  830 Vues

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6.5.1.Les adjuvants...................................................................................................................................................18

7. Mise en oeuvre des laits de chaux « a secco »....................................................................................... ....18

7.1. Les supports.....................................................................................................................................................18

7.2. Préparation des supports.................................................................................................................................19

7.3. Conditions d'exécution:..................................................................................................................................19

7.4. Préparation de la peinture :.............................................................................................................................19

7.5. Mise en oeuvre:..............................................................................................................................................20

8. La technique « a fresco »............................................................................................................ ...............20

9. Bibliographie :.......................................................................................................................................... ..21

1. QU'EST-CE QUE LA PEINTURE ?

C'est un matériau composé d'un pigment d'un liant et éventuellement d' adjuvants, mélangé dans des

proportions adéquates pour donner un liquide plus ou moins dense et couvrir une surface en la

protégeant et en la décorant.

Pigment : substance solide, réduite en poudre stable et inerte à l'égard des milieux où elle est mise

en suspension et qu'elle sert à colorer. Il donne la couleur.

Liant : de lier. Matière permettant d'agglomérer les parties composantes. En simplifiant, on peut

considérer le liant comme « colle à pigments et à supports » ; les chimistes diront que le liant

« mouille le pigment ». Il donne la viscosité, il protège.

C'est le liant qui détermine la façon de peindre, les supports, les finitions, les pigments et adjuvants

compatibles.

Diluant : liquide permettant d'obtenir la consistance souhaitée.

Adjuvant : substance conférant des propriétés supplémentaires au liant ou augmentant ses qualités.

On nomme toujours la peinture par le nom de son liant (peinture à la chaux, à la caséine, à l'huile...).

Dans la peinture à la chaux, la chaux est le liant. C'est une peinture minérale.

2. UNE LONGUE HISTOIRE...

2.1. 30 000 ans : peinture rupestre

Les premières peintures rupestres connues (Arnhem, Lascaux, Chauvet, Altamira, etc.) étaient

souvent réalisées sans liant. La plupart n'aurait pas résisté à une exposition même brève à l'air libre.

On mentionne l'emploi de graisses animales au paléolithique en Europe.

On peut supposer que les hommes de la préhistoire ont découvert la chaux à partir du moment où ils

ont maîtrisés le feu : des pierres calcaire entourant un foyer, et le feu brûlant nuit et jour, celles-ci

ont fini par se décarbonater. Sous l’action de la pluie, ces pierres se sont re-hydratées se

transformant ainsi en chaux .

Les peintures et badigeons à la chaux – Plate-Forme Technologique Limousin p 3

2.2. Ve millénaire av. J.C .

En Mésopotamie, les premiers témoignages d'ouvrages réalisés avec de la chaux ont été découverts

lors des fouilles de la ville d'Uruk (l'actuelle Warka), cité de Gilgamesh. Elles ont permis de dévoiler

des édifices à caractère religieux - comme le "Temple Blanc" - construits en brique crue et

recouverts d'un lait de chaux accompagnant un revêtement de mosaïques.

2.3. IIIe millénaire av. J.C. : peinture égyptienne

L'Egypte ancienne utilisait des mortiers maigres de plâtre pour combler les vides des maçonneries

cyclopéennes (tombes et pyramides à degrés, régions de Saqqarah et Abydos). La chaux, sous la

forme d'un "blanc de chaux", était utilisée de son côté comme pigment.

Dans la tombe de Néfertari, technique de peinture sur plâtre avec des pigments comme le bleu

égyptien (cuprorivaite) et oxyde de fer rouge ou terres. Le liant est organique à base de gomme

arabique.

On rencontre également des peintures au jaune d'oeuf.

2.4. 1900-1600 av. J.C. : la Crête

En Crète, la civilisation minoenne, influencée par l'art oriental, a laissé des fresques et des stucs à

base de chaux (Palais de Cnossos). Ces modèles ont été par la suite repris et adaptés par la

civilisation mycénienne.

2.5. 700 à 500 av. J.C. : peinture romaine

Les peintures grecques découvertes à Paestum au sud de Naples (Ve av JC) attestent d'une belle

technique.

La Grèce archaïque a eu recours à la technique des stucs sur les premiers temples en tuf, à Delphes

et sur l'Hécatompédon de l'Acropole d'Athènes. Avant

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