L’échange sur le web est-il fécond, ou détruit-il le débat dans une violence débridée

La problématique : L’échange sur le web est-il fécond, ou détruit-il le débat dans une

violence débridée ? ( / 40 pts)

Pistes pour la synthèse :

1 – Les blogs et les forums : une forme nouvelle de la conversation

 Un renouvellement de la tradition des salons (ASSOULINE) et des cafés

(VANBREMEERSCH) ; tradition de la conversation illustrée par CARAN D’ACHE ;

 Mais une conversation différente, car ouverte à tous, sans barrière sociale

(VANBREMEERSCH et DESPLANQUES) ; à l’opposé, la conversation illustrée par CARAN

D’ACHE ne concerne qu’un milieu bourgeois, homogène et fermé ;

 Un lieu de débat (ASSOULINE), de confrontations des opinions (VANBREMEERSCH et

DESPLANQUES) ;

 … créateur d’idées nouvelles, fécond (ASSOULINE et DESPLANQUES) ;

 Un lieu qui favorise la sociabilité (ASSOULINE), l’établissement de liens d’amitié avec des

inconnus (VANBREMEERSCH).

2 – Cette nouvelle forme de conversation a son revers : incivilités et violences

 L’anonymat du web laisse libre cours à la méchanceté (ASSOULINE et DESPLANQUES);

tout le monde peut céder à cette violence (DESPLANQUES) ;

 Le web favorise les nuisances des « trolls », qui détruisent la conversation par leurs excès

et leurs insultes (DESPLANQUES), ce qui pousse les blogueurs à renoncer, à fermer leurs

blogs ;

Mais :

 La violence dans la conversation n’est pas propre au web, comme le montre CARAN

D’ACHE : la conversation traditionnelle peut aussi dégénérer.

3 – Cependant, cette violence des échanges peut être utile

 parce que le « troll » casse une pensée trop consensuelle (DESPLANQUES) ;

 parce qu’il est le symptôme d’une réalité contemporaine : la perte de confiance dans

l’autorité du journaliste (DESPLANQUES) ;

 parce que l’anonymat du web favorise une expression plus libre (ASSOULINE) ;

 le dessin de CARAN D’ACHE suggère que la violence n’est que la manifestation de

l’intensité du débat : l’assemblée polie de la première image, en fait, masque la réalité des

antagonismes.

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