Culture générale et expression - Ecriture personnelle: l'impact des réseaux sociaux sur la sociabilité
Commentaire de texte : Culture générale et expression - Ecriture personnelle: l'impact des réseaux sociaux sur la sociabilité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cerise29000 • 12 Novembre 2014 • Commentaire de texte • 726 Mots (3 Pages) • 1 047 Vues
Culture générale et expression
Ecriture personnelle
« Ce que l’on échange sur Facebook (mais également sur la plupart de réseaux sociaux) se résume à un babillage chronophage et décérébrant : une des pires expressions de l’infobésité contemporaine. »
Nous sommes aujourd’hui très nombreux à fréquenter les réseaux sociaux… Patron, voisin ou petit(e) ami(e), tout le monde peut être contacté via au moins un site de réseautage. En effet, les réseaux sociaux ont permis, depuis leur création, d’accéder à une multitude d’échanges. On s’en sert pour retrouver des connaissances perdues de vues, pour suivre les actualités et rester en contact avec des proches étant donné que souvent la distance géographique nous empêche de voir.
Les réseaux sociaux n’est pas synonyme de social.
On s’y retrouve entre « amis », l’on échange, on poste des photos, des articles, des vidéos ou bien l’on partage son intimité et les aléas de sa vie sur la toile.
En 2009, des chercheurs en sciences sociales employés par Facebook pour en étudier les effets sur la sociabilité ont publié un rapport analysant de quelle manière s’organise la communication entre les membres du réseau”, explique l’anthropologue Stefana Broadbent dans son récent livre, L’intimité au travail. “Il en est ressorti qu’en moyenne les utilisateurs comptaient cent vingt amis, mais qu’ils communiquaient activement avec moins de 10 % d’entre eux. » En effet beaucoup de gens connectés à ces groupes de partages y vont pour ne pas sentir seuls mais ne font parfois difficilement la différence avec la différence amitié. Il faut donc songer à faire la différence entre nos véritables amis dans la vie réelle, et nos contacts sur facebook.
Les réseaux sociaux sont aussi un moyen d’être reconnu parmi la masse. Ce sera à qui publiera la plus belle photo, ou le commentaire le plus drôle. Il ne s’agit plus de bavarder mais bien d’entretenir cette sorte de relation permanente quand un contact aime ou commente une publication. La conséquence est que l’individu cherche à se retrouver et à s’affirmer dans une communauté, à travers des échanges communs ou des partages. L’on cherche alors agrandir à son capital social.
Il est également difficile d’y voir une frontière floue entre la vie publique et la vie privée.
Dès l’inscription, les réseaux sociaux nous poussent à créer un espace personnel, un compte où sont divulguées des informations personnelles. Souvent, les internautes n'ont pas conscience qu'il s'agit d'informations très personnelles comme par exemple les photos de famille, les contacts personnels ou professionnels. Voire des informations sensibles telles que nos opinions politiques ou religieuses, préférences sexuelles, etc.
Il s’agit cependant d’informations qui proviennent de notre vie privée. Il peut y avoir un risque d’utilisation malintentionnée. La vie privée apparaît d’un coup public et certaines publications, que l’on ait choisi de les publier ou qu’elles soient publiées par des contacts peuvent également nuire à notre image.
Sherry Turkle, qui dirige l’Initiative sur la technologie et l’autonomie au MIT, à Cambridge,
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