Biographie d'André-Marie Ampère

André-Marie Ampère

Date de naissance : 20 Janvier 1775

Lieu de naissance : A Lyon

Date du décès : 10 Juin 1836

Lieu du décès : A Marseille

Nationalité : Française

Dès son enfance, André-Marie Ampère a soif d'apprendre. Il aurait réalisé de longs calculs dès

son plus jeune âge avant même de connaître les chiffres. C'est son père Jean-Jacques Ampère

qui va tout apprendre à son fils qui n'alla jamais à l'école. Au cours de ses leçons il remarque

que son fils est un passionné d'arithmétique. Il étudie les travaux de grands Mathématiciens et

Physiciens.

En 1793, il est affligé par la mort de son père Jean-Jacques qui sera condamné et exécuté après

avoir pris fermement position contre les excès révolutionnaires à Lyon. En 1796, André-Marie

rencontre Julie Carron, qu'il épouse en 1799, et avec qui il aura un fils nommé Jean Jacques.

À partir de 1796, Ampère donne à Lyon des cours privés de mathématiques, de chimie et de

langues. En 1801, il devient professeur de physique-chimie à Bourg-en-presse à l'école centrale

du département de l'Ain.

Il publie en 1802 un petit traité, « Considérations sur la théorie mathématique du jeu » qui attire

l'attention de Jean-Batiste Joseph Delambre, dont la recommandation lui permet d'être nommé

professeur de mathématiques transcendantes au lycée de Lyon. Sa femme meurt en 1803.

L'œuvre d'Ampère est importante dans de nombreuses disciplines. En chimie, il eut des vues

profondes sur la constitution atomique de la matière (1814) avec les Loi Vogadro- Ampère. Et il est

à la tête de nombreuses inventions telles que le galvanomètre, le premier télégraphe électrique et,

avec Arago, l'électroaimant.

Mais ce sera l'électrodynamique qui vaudra à Ampère des honneurs incontestés et la gloire,

partagés avec le seul Lord Kelvin, de donner son nom à l'une de nos sept unités fondamentales.

Le physicien danois Œrsted publie le 21 juillet 1820 son observation de la déviation d'une aiguille

aimantée au voisinage

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