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ADM3028 Quiz Semaine 2

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Par   •  4 Juin 2018  •  Fiche  •  2 254 Mots (10 Pages)  •  785 Vues

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Semaine 2 : L’éthique des professionnels en TI

QUIZ

  1. Quel contrat social est la base du professionnalisme en TI?
  1. a) Un contrat de travail entre le professionnel en TI et son employeur, qui peut être révoqué par chacune des parties.
  2. b) Une entente légale entre le professionnel en TI et l’Ordre professionnel auquel il appartient.
  3. c) Une entente morale entre le professionnel en TI et la société, basée sur la réciprocité.

    En effet, ce contrat social n’est pas une obligation juridique tangible. Il s’agit plutôt d’une entente implicite selon laquelle le professionnel en TI doit faire preuve de responsabilité et de compétence, en échange de la reconnaissance sociale de cette profession.
  4. d) Un code de loi émis par le gouvernement régissant le comportement des professionnels en TI.
  1. Selon Dionne-Proulx et Jean, dans leur article « Professionnalisme et gouvernance des technologies de l’information : au nom de quelles finalités? », comment peut-on définir le professionnalisme?
  1. a) Comme une obligation juridique de répondre de ses actes.
  2. b) Comme l’ensemble des règles qui régissent une profession.
  3. c) Comme l’ensemble des principes moraux à la base du comportement de quelqu’un et la recherche d’une sagesse personnelle de l’action.
  4. d) Comme une manière d’être qui se traduit par une éthique et une déontologie avec un objectif personnel de cohérence interne et un objectif collectif de cohésion sociale.

    Cette manière d’être est de plus intériorisée de façon plus ou moins consciente par les personnes et les collectivités. Le professionnalisme incorpore ainsi la déontologie (réponse B) et l’éthique (réponse C), dont les définitions sont celles de François Fayol, dans son article « Responsabilité, déontologie, éthique. Une distinction nécessaire ».
  1. Selon l’Institut de la gouvernance des TI, mentionné dans l’article « Professionnalisme et gouvernance des technologies de l’information : au nom de quelles finalités? » de Dionne-Proulx et Jean, à quoi sert la gouvernance des TI?
  1. a) À accroître la performance des processus informatiques et à développer les solutions et les compétences en TI, dont l’organisation aura besoin dans le futur.
  2. b) À développer la transparence d’action.
  3. c) À garantir que les risques liés au système d’information sont sous contrôle.
  4. d) Toutes ces réponses.

    En effet, la gouvernance des TI répond à tous ces besoins, en plus de permettre à l’organisation d’optimiser ses investissements informatiques dans le but de contribuer aux objectifs de création de valeur et de maîtriser les aspects financiers du système d’information.

  1. Selon Dionne-Proulx et Jean, dans leur article « Professionnalisme et gouvernance des technologies de l’information : au nom de quelles finalités? », comment peut-on définir la gouvernance des TI?
  1. a) Comme l’ensemble des ordres professionnels qui s’appliquent aux TI dans un pays donné.
  2. b) Comme un processus de gestion fondé sur l’utilisation de bonnes pratiques.

    En effet, la gouvernance des TI est un processus de gestion qui comprend la définition des responsabilités et des tâches, leur diffusion et leur surveillance. Elle est donc aussi un cadre de responsabilité.
  3. c) Comme l’ensemble des principes moraux à la base du comportement de quelqu’un et la recherche d’une sagesse personnelle de l’action.
  4. d) Toutes ces réponses.
  1. Peut-on dire que le spécialiste en TI est un professionnel au sens sociologique du terme, et pourquoi?
  1. a) Oui, car tous les spécialistes en TI font partie d’un ordre professionnel.
  2. b) Oui, car son travail requiert des connaissances et des habiletés spécifiques pour poser des actes avec compétence.

    En effet, la définition sociologique d’un professionnel suppose un travail qui ne peut pas être effectué par tous. L’incorporation au sein d’un ordre professionnel ou l’homogénéité des parcours scolaires ou des emplois occupés importent peu.
  3. c) Non, car tous les spécialistes en TI ne font pas partie d’un ordre professionnel.
  4. d) Non, car il existe une trop grande fluidité parmi les spécialistes en TI, tant sur le plan des diplômes nécessaires que sur les types d’emplois occupés.
  1. Le Québec, comme beaucoup d’autres sociétés, a récemment été secoué par un bon nombre de scandales financiers comme celui de Norbourg. Or, la gouvernance des TI est censée endiguer ces pratiques frauduleuses. Quel principe (un ou plusieurs) lié au professionnalisme en TI aurait-on dû respecter pour éviter ces scandales?
  1. a) La transparence de l’information.

    Ces scandales sont importants pour le monde des TI, puisque des spécialistes en TI ont été impliqués dans ces fraudes en faussant les états financiers. Il importe donc de repenser la contribution sociale, les règles juridiques et les dilemmes éthiques entourant le professionnalisme en TI. Le rôle social des spécialistes en TI était ici d’assurer la fiabilité, la transparence et la confidentialité des données.
  2. b) L’établissement d’une norme minimale d’efficience et de performance en gouvernance informatique dans les organisations.
  3. c) La standardisation des diplômes pour accéder au titre de professionnel en TI.
  4. d) Toutes ces réponses.

  1. Dans leur article « Professionnalisme et gouvernance des technologies de l’information : au nom de quelles finalités? », Dionne-Proulx et Jean font référence à trois dimensions du professionnalisme en TI : sociologique, juridique et éthique. Pouvez-vous distinguer la ou les bonnes définitions de ces dimensions du professionnalisme?
  1. a) La dimension sociologique du professionnalisme concerne le respect des règles établies.
  2. b) La dimension juridique du professionnalisme a trait aux connaissances et aux compétences particulières que possède quelqu’un et qui le fait accéder à un statut social.
  3. c) La dimension éthique du professionnalisme a pour objet l’orientation des comportements vers un idéal de pratique.

    En effet, la dimension éthique est liée aux bonnes pratiques comme la transparence et la responsabilisation. La dimension juridique renvoie bien sûr à la légalité des actions, tandis que la dimension sociologique du professionnalisme repose sur les compétences requises pour un travail que tous ne peuvent pas effectuer.
  4. d) Toutes ces réponses.
  1. Parmi les choix suivants, pouvez-vous déterminer envers qui le professionnel en TI a des responsabilités sur le plan éthique?
  1. a) Ses clients, qu’ils fassent partie d’organisations publiques ou privées.
  2. b) Ses clients et ses employeurs, qu’ils fassent partie d’organisations publiques ou privées.
  3. c) Ses clients et ses employeurs, qu’ils fassent partie d’organisations publiques ou privées, et ses collègues de travail.
  4. d) Ses clients et ses employeurs, qu’ils fassent partie d’organisations publiques ou privées, ses collègues de travail ainsi que tous ceux qui utiliseront les produits ou services que le professionnel aura aidé à réaliser.

    En effet, les responsabilités éthiques du professionnel en TI ne s’arrêtent pas aux personnes avec lesquelles il est en contact direct. Il en est ainsi, car les répercussions de ses décisions ont une portée très large.
  1. Pourquoi l’éthique du professionnel en TI est-elle particulièrement importante?
  1. a) Parce que le professionnel en TI doit satisfaire les objectifs d’affaires des organisations qui l’engagent.
  2. b) Parce que le professionnel en TI doit respecter les règles légales pour préserver son titre professionnel.
  3. c) Parce que les utilisateurs lui font confiance, car ceux-ci ne détiennent pas assez de connaissances pour pouvoir juger de la qualité d’un produit.

    En effet, comme le professionnel en TI détient un savoir spécialisé, c’est sur ses connaissances et son honnêteté que se reposent les consommateurs. Comme le professionnel se présente comme un expert dans son domaine, il a l’obligation d’agir en expert pour le bénéfice des utilisateurs.
  4. d) Toutes ces réponses.

  1. Vrai ou faux :
    Au Québec, le spécialiste en TI est un professionnel aux sens juridique et sociologique du terme.
  1. Vrai
  2. Faux

    Faux. Le spécialiste en TI est un professionnel au sens sociologique du terme, mais pas au sens juridique, un terme qui est réservé aux professionnels régis par des ordres.
  1. Vrai ou faux :
    Pour respecter les règles de l’éthique du professionnel en TI, il est suffisant de s’abstenir de commettre des actes irresponsables ou contraires à l’éthique et à la loi.
  1. Vrai
  2. Faux

    Faux. Pour souscrire à une telle éthique, il faut également poser des actes positifs; l’éthique n’est pas définie que négativement. Il faut, par exemple, s’assurer de mettre constamment à jour ses connaissances, en raison de la complexité du champ d’expertise et des grandes répercussions des décisions que doivent prendre des travailleurs en TI.
  1. Vrai ou faux :
    Les propositions suivantes sont de bons exemples de responsabilités professionnelles pouvant figurer dans un code d’éthique en TI : développer des habiletés en communication et intégrer les utilisateurs des produits ou services dans la conception des systèmes.
  1. Vrai

    Vrai. En effet, l’acquisition de compétences supplémentaires ou une bonne communication avec les collègues et clients peut prévenir les risques et les dilemmes éthiques. Ces habiletés font partie des attentes de la société envers le professionnel en TI.
  2. Faux

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