Tpe Mars
Lettre type : Tpe Mars. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar selena3 • 22 Mars 2015 • Lettre type • 9 377 Mots (38 Pages) • 730 Vues
les conditions nécessaires a la vie, qu’il y a sur terre
et pas sur mars
La vie constitue une question majeure depuis maintenant plusieurs années, c’est une caractéristique qui semble jusqu’à aujourd’hui bien spécifique a la planète Terre. Cependant la vie n’est possible que sous certaines conditions, indispensables au bon fonctionnement de l’être humain, conditions bien évidemment présente sur Terre mais pas sur les autres planète du système solaire. En raison de la proximité et des similitudes entre celle que l’on surnomme « planète rouge » et la « planete bleu », l’hypothèse d’une possibilité de vie sur cette dernière a été posée il y’a maintenant des centaines d’années, cette idée n’est donc pas neuve, cependant les éléments allant dans le sens d’une réponse positive ne sont pas nombreux.
Les conditions nécessaires a la vie sur une planète:
Selon les exobiologistes, l'une des conditions fondamentales pour l'apparition de la vie sur une planète est la présence d’eau à l’état liquide. Cependant, ce n'est pas suffisant : la composition de son atmosphère doit être adéquate, selon une nouvelle étude.
Avec les découvertes ininterrompues d’exoplanètes (plus de 1800 à ce jour), la recherche de la vie dans d'autres mondes se fait de plus en plus pressante. A ce titre, les scientifiques tentent de préciser les conditions idéales pour l'apparition de la vie, telle que nous la connaissons sur Terre. Ainsi, dans un système planétaire il est défini une zone d'habitabilité (ZH), région du système où l'eau pourrait être présente sous forme liquide à la surface d'une planète.
Condition fondamentale : l'eau à l'état liquide
La distance entre la planète et son étoile est l’une des principales caractéristique pour que la vie existe sur une planète. Si elles sont trop proche, il y fait trop chaud et l'eau que la planète pourrait abriter se vaporiserait vers l'espace ; trop loin, l'eau y demeurerait glacée.
La composition de l'atmosphère joue également un rôle : si elle est chargée en gaz à effet de serre, elle est plus chaude et peut donc peut maintenir l'eau à l'état liquide, même si la planète est plus éloignée de son étoile.
Bien sûr, cette caractéristique dépend de plusieurs facteurs comme l'intensité de l'énergie lumineuse produite par l'étoile hôte mais aussi des propriétés radiatives de son atmosphère ou de sa surface, en particulier l'effet de serre et l'albédo (son pouvoir réfléchissant).
Au final, si de l'eau liquide coule à la surface d'une planète, il y a toutes les chances pour que la vie s'y soit développée, comme sur la Terre.
Toutefois, pour remplir cette condition, il est nécessaire qu'elle y soit présente et, selon une nouvelle étude, cela pourrait dépendre notamment de la densité de son atmosphère.
Une atmosphère moins dense permet le transfert de l'eau de l'intérieur vers la surface d'une planète
Deux chercheurs de l'Institut des sciences de la Terre d'Orléans (CNRS/Université d'Orléans/BRGM) ont mis en évidence une corrélation entre la taille des planètes et la composition de leur atmosphère. D'après leur étude, la nature des gaz émis par les volcans, qui contribuent à l'atmosphère primitive, dépend de la pression atmosphérique de la planète, elle-même liée à sa taille. Ainsi, même lorsque l'intérieur d'une planète est riche en eau, l'eau ne peut s'échapper du magma dans une atmosphère trop dense.
Lors des dégazages volcaniques, une pression atmosphérique trop élevée produit de l'azote, du CO2 mais très peu de vapeur d'eau, à l'inverse une faible pression engendre des gaz riche en soufre. Entre les deux, à environ 1 bar, les gaz volcaniques sont dominés par la vapeur d'eau : idéal pour la formation des océans. En effet, la vapeur peut ensuite se condenser et s'écouler à la surface de la planète.
Cette découverte invite donc à revisiter la notion d'habitabilité des planètes : l'atmosphère de la planète doit avoir permis le transfert de l'eau, par les volcans, depuis l'intérieur de la planète vers l'atmosphère.
Ces résultats expliquent aussi pourquoi Vénus, où règne une pression atmosphérique 100 fois plus élevée que sur Terre, est aujourd'hui sèche. La Terre, de taille et de composition similaire aurait dû connaître le même destin.
Si l'eau recouvre aujourd'hui plus de 70 % de la surface de notre planète, c'est sans doute à cause de l'impact géant qui a formé la Lune voici 4 milliards d'années, suggèrent les chercheurs. Cet événement aurait soufflé l'atmosphère primitive dense, permettant la formation d'une atmosphère secondaire moins dense. Les volcans ont donc continué à émettre de la vapeur d'eau, qui s'est ensuite condensée et a rempli les océans.
Comment l'eau serait-elle arrivée dans les profondeurs de la Terre ?
Selon l'hypothèse la plus probables, ce seraient les comètes qui auraient contribué à l'eau terrestre. Celles-ci se trouveraient dans le nuage Oort, à plusieurs dizaines de milliers de fois la distance Terre-Soleil. Ce nuage est un véritable réservoir de petits corps cosmiques qui s'étend bien au-delà de la ceinture des astéroïdes, entre Mars et Jupiter, et irait jusqu'à la ceinture cométaire de Kuiper, au-delà de Neptune. Or, l'eau de nos océans y semblable à celle décelée dans certains des astéroïdes qui y gravitent.
Depuis l'impact des comètes sur Terre, véritables icebergs cosmiques, l'eau aurait percolé dans les profondeurs de notre planète : certaines estimations tablent sur 2 ou 3 fois le volume des océans fixés dans les minéraux de la croûte et du manteau ! Or, seuls la tectonique de plaques et le volcanisme sont capables de faire resurgir cette eau enfouie dans les profondeurs de la Terre.
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4076-conditions-vie-exoplanetes
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