Techniques de la production primaire
Dissertation : Techniques de la production primaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Younès KODA • 12 Mai 2019 • Dissertation • 1 035 Mots (5 Pages) • 1 001 Vues
I. Définition notionnelle
La Biomasse sera la masse de l'organisme vivant considéré ou celle des individus formant une population ou celle des populations formant une communauté. Dans l’Ecosystème, on distingue traditionnellement plusieurs niveaux d'activité (niveaux de production, de consommation, de décomposition...).
Au niveau de production, fonctionnent les organismes utilisant l'énergie lumineuse pour construire la matière vivante : essentiellement les végétaux chlorophylliens et dans un écosystème forestier essentiellement les arbres. Cette matière vivante ne se réduit pas aux matières organiques produites par la synthèse chlorophyllienne et par les réactions qui y font suite. Elle inclut des éléments minéraux indispensables à la vie des organismes producteurs. Il n'est donc pas logique comme certains écologistes le proposent, de séparer artificiellement ces éléments minéraux de la biomasse. Plus généralement, il nous semble légitime d'inclure dans la biomasse toute la matière organique ou non, vivante ou non, organisée de façon permanente pour constituer les êtres vivants (le bois de coeur doit donc y être inclus).
La vitesse de production de la biomasse est appelée productivité. L'accroissement de la biomasse par unité de temps sera la productivité nette, qu'on définit ainsi comme la différence entre la matière assimilée et les pertes diverses (pour les végétaux essentiellement la respiration). La productivité des producteurs est la productivité primaire. Elle sera donc égale à l'accroissement de la biomasse des végétaux chlorophylliens.
Dans un écosystème forestier, cette biomasse végétale est formée essentiellement par les arbres, qui constituent même souvent des peuplements d'une même espèce (que l'écologiste appellera population et le forestier peuplement pur) ou parfois par le mélange de quelques espèces (on parlera alors de communauté ou de peuplement mélangé). Si les arbres sont d'âges égaux ou voisins, on parlera de peuplements équiennes. Les peuplements presque purs et peu mélangés sont fréquents, non seulement dans les forêts aménagées par l'homme, mais également dans les forêts « naturelles », tout au moins en zones tempérée et froide.
II. Les différentes techniques d’amélioration de la production primaire
1. Techniques traditionnelles
Utilisation des fertilisants organiques (fumier de parcs)
Les engrais organiques (à la différence des engrais minéraux ou chimiques, qui ont des effets différents sur le sol et sa fertilité, sont issus de matière vivante (animale, végétale, fongique, bactérienne...).
Ce sont des engrais dérivés de matière animale, d'excréments d'animaux (fumier), d'excréments humains, et de matière végétale. (par exemple, le compost ou les résidus de culture). Les engrais organiques naturels comprennent les déchets des animaux, de la tourbe, du fumier, du lisier, ou encore du guano. À condition de ne pas contenir de résidus phytotoxiques et de produits de synthèse, ils sont recherchés par l'agriculture biologique, en maraichage notamment et en serriculture.
En revanche, la majorité des engrais utilisés dans l'agriculture industrielle et commerciale sont aujourd'hui minéraux (par exemple, le phosphate) ou issu de la chimie industrielle (par exemple, l'ammoniac).
Rotation du sol
La rotation culturale (ou rotation des cultures) est, en agriculture, la suite de cultures échelonnées au fil des années sur une même parcelle. C'est un élément important de la gestion de la fertilité des sols et des bioagresseurs, et donc un atout pour l'augmentation des rendements.
On parle de rotation culturale lorsque la même succession de cultures se reproduit dans le temps en cycles réguliers. On peut ainsi avoir des rotations biennales, triennales, quadriennales… On parle de succession culturale lorsqu'il n'existe
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