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TP motricité intestinale

Étude de cas : TP motricité intestinale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Décembre 2015  •  Étude de cas  •  1 367 Mots (6 Pages)  •  3 430 Vues

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Compte-rendu du TP de la motricité intestinale:

INTRODUCTION

La paroi de notre intestin est composée de 4 couches: la muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse et la séreuse. C'est grâce à la musculeuse que se produisent les mouvements de péristaltisme, qui permettent l'avancement du bol alimentaire dans l'intestin et de mettre en contact ce bol avec les sucs. Nos objectifs durant ce TP vont être de connaître la mobilité du duodénum et les différents paramètres physico-chimiques ainsi que d'apprendre la technique de l'organe isolé.

Notre TP nous apprendra les paramètres optimaux que notre corps fournit à notre intestin afin qu’il régule au mieux l’avancement du bol et donc facilite notre digestion. Et nous saurons également par quelle substance ces paramètres peuvent différer et lors de quelle situation cela ce produit.

MATERIELS & METHODES

Nos matériaux essentiels seront un rat, un oscillographe, un capteur de tension, du liquide de survie ainsi que plusieurs solutions pour les expérimentations.

Pour la méthode que nous utilisons, il s'agit de prélever un morceau du duodénum d'un rat in vivo (cette méthode permettra de garder les mouvements de motricité) grâce à la technique de l’organe isolé. Le rat est préalablement placé sous anesthésie générale au Nembutal (sans prémédication puisque le rat est ensuite euthanasié).

Le morceau de duodénum est placé dans une solution de survie constituée de nutriments, de liquide de Tyrode (riche en glucose, en calcium et en ions), et d’une solution tamponnée (permettant le maintien du pH). Cette solution est amené à 37° dans un bain marie (pour le maintien de la pression osmotique). Nous l'avons ensuite attaché à un capteur de tension relié à un oscillographe. Nous avons fait différents tests en changeant un seul paramètre à la fois et observé les différents changements de contractions. Nous pourrons ensuite analyser ces résultats à l’aide des courbes obtenues.

Pour l’anesthésie de notre rat : celui-ci pesé 0,452 Kg, nous l’avons anesthésié avec du Nembutal à 45mg/Kg, il nous fallait donc 45 mg de Nembutal, sachant qu’il était à 6% nous avons administré un volume de 0,75 mL.

RESULTATS

Présentation des tracés :

Titre des tracés : Courbe représentant les contractions du duodénum in vivo d’un rat, mesuré à l’aide d’un oscillographe, lors de différents changements des paramètres physico-chimiques. 


Nos tests ont été effectués à Gain 3 et Chart Speed 1mm/s.

Tableau des résultats:

Voltage Δ Tonus Amplitude Max Δ Amplitude Temps de latence fréquence Δ fréquence

Témoin 1,4 cm 36 contractions/min

Anoxie Vmin = -0,23 V -1,5 cm 0 cm -1,4 cm 15s 36 c/min 0 c/min

Oxygénation +0,8 cm 1,6 cm +0,2 cm 20s 33,6 c/min -2,4 c/min

Solution froide Vmax = 1,14 V +5,6 cm 5,6 cm +4,2 cm 0s 0c/min -36 c/min

Acétylcholine +1,9 cm 4,5 cm +3,1 cm 5s 36 c/min 0 c/min

Adrénaline -2,6 cm 0 cm -1,4 cm 5s 0c/min -36 c/min

KCl +2,7 cm 2,1 cm +0,7 cm 5s 33,6 c/min -2,4 c/min

- Le témoin : Nous avons effectué un témoin afin de pouvoir comparer, nos différents essais, aux conditions de départ des contractions du duodénum, c’est-à-dire avec oxygénation, à une température de 37° et plongé la solution de survie seule, sans présence d’autres solutions supplémentaires. Nous observons donc une amplitude et une fréquence régulière des contractions ainsi qu’un tonus complètement stable.

- Anoxie : On voit que lorsque l’on coupe l'oxygénation, le tonus diminue, les amplitudes deviennent progressivement nulles, néanmoins nous conservons la même fréquence. Il y a donc une baisse de motricité du duodénum jusqu'à l'arrêt complet d'activité.

- Oxygénation : Lorsque l’on réactive l’oxygénation, le tonus augmente de nouveau progressivement. L’amplitude et la fréquence des contractions quant à elles réapparaissent pour atteindre les valeurs de départ. On retrouve alors les conditions du témoin. 


- Température : On peut voir que l'ajout de solution froide fait apparaître un pic important qui se stabilise pendant 20 secondes sur l’oscillographe. Pendant cette période, l’amplitude est maximale et constante, il n’y a donc pas de fréquence de contraction. Le pic est accompagné d’une augmentation rapide

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