Robots biologique
Étude de cas : Robots biologique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dimitri310 • 13 Avril 2016 • Étude de cas • 341 Mots (2 Pages) • 685 Vues
Comment on le fait, comment il fonctionne :
En 2012, Des scientifiques de l'Université de l'Illinois ont développé un robots biologiques « appelles aussi biobot » animé par des cellules musculaires cardiaques de rat et ont publié leurs travaux dans la revue Nature .Le problème est que ces cellules se contractent en permanence, ce qui empêche de contrôler le mouvement. Puis en 2014 ces meme chercheurs ont opté pour des cellules de muscle squelettiques qui ont l’avantage de réagir aux stimulus extérieurs, en l'occurrence des impulsions électriques. Ils ont donc créé un "robot biologique" d'un centimètre de long, imprimé en 3D, qui utilise du tissu musculaire stimulé électriquement pour se mouvoir. Les bio-bots utilisent une bande de cellules provenant de muscles squelettiques et une armature d'hydrogel imprimée en 3D, suffisamment forte pour donner une structure au bio-bot, mais également assez flexible pour plier comme une articulation. La conception de ce biobot est inspirée de l’architecture os-tendons-muscle. Le muscle est attaché aux deux «pieds» du bio-bot, de la même manière qu'un muscle est attaché à l'os par un tendon. La vitesse du bio-bot peut être contrôlée en ajustant la fréquence des impulsions électriques. Une fréquence plus élevée fait que les muscles se contractent plus vite, augmentant la vitesse de progression.
un long travail attend encore les chercheurs. L’objectif est d’affiner le système de contrôle afin d’obtenir des mouvements plus précis et variés. L'impression 3D sera en cela très précieuse car elle permet de tester rapidement différentes formes. L’autre piste qui sera explorée consiste à utiliser des neurones afin de contrôler les mouvements du biobot avec de la lumière ou des réactions chimiques.
A quoi sa sert :
Pour l’instant le biobots est encore en creation mais Le but à moyen terme est d'utiliser ces appareils comme capteurs environnementaux mobiles et autonomes, par exemple en leur faisant détecter une toxine et se déplacer vers elle, pour, en relâchant des agents, la neutraliser. A plus long terme, ces machines biologiques pourraient aider à administrer des médicaments, être utilisés pour de la robotique chirurgicale, former des implants intelligents, etc.
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