Restrospection pétrole

Pour une prospection pétrolière, mon équipe et moi nous sommes intéressés au bassin de Douala au Cameron. Nous y sommes allés pour approfondir nos recherches et vérifier qu’il était propice à une prospection pétrolière.

Nous savons que pour qu’il y ait un champ de pétrole, l’espace doit comporter différents éléments auxquels nous nous sommes donc intéressés.

Il faut qu’il y ait des roches-mères, sources de matière organique en maturation. Nous savons que le bassin de Douala se situe en Afrique centrale, au Cameroun, près d’un littoral qui a une forte teneur en carbone organique (entre 1% et 2%). Nous avons vu que les matières organiques telles que le planton ont un bon à excellent potentiel de maturation en pétrole. On peut conclure qu’après cette maturation il y a donc du pétrole et en quantité élevé au bassin de Douala car il a une forte teneur en carbone organique.

Il faut aussi des roches réservoirs poreuses et perméables capables d'accumuler les hydrocarbures après migration. Pour vérifier la présence de ces dernières nous avons réalisés des expériences avec les roches présentes sur place et avons vu que le calcaire et le sable étaient des roches perméables et poreuses ce qui permet donc d'accumuler les hydrocarbures après migration.

Néanmoins il faut également qu’il y ait des roches imperméables servant de couvertures. Grace aux expérience précédentes nous avons vu que l’argile était imperméable et poreuse. Nous en et avons ainsi conclu qu’il pouvait servir de couverture.

Il doit aussi comprendre des structures tectoniques ou stratigraphiques pouvant constituer des pièges à hydrocarbures après migration. Nous avons vu que le bassin de Douala en possédait, en effet, on y trouve deux types de piège, les pièges structuraux de type anticlinal avec des failles normales et le piège stratigraphique avec des biseaux sédimentaires. C’est à l’intérieur de ces pièges que se trouve les hydrocarbures tel que le pétrole.

Pour finir, le sous-sol doit posséder des conditions favorables à la maturation et des possibilités de migration des hydrocarbures entre roches-mères et roches réservoirs. On a vu que les couches sédimentaires s’enfoncent naturellement dans la croûte terrestre et qu’au cours de ce phénomène et au-delà de 1 000 mètres de profondeur sous le plancher océanique, les résidus minéraux des boues de sédimentation se solidifient en une roche relativement imperméable qui est la roche mère. Cette formation piège le kérogène. On a vu qu’à moins de 1 000 mètres de profondeur l'accumulation d'hydrocarbures risque d'être infiltrée par des eaux de pluie qui contiennent des bactéries. La roche-mère subit également un enfouissement. Le kérogène est donc soumis à des pressions et des températures géothermiques de plus en plus élevées. Il subit alors un craquage thermique. Cette transformation chimique élimine l’azote et l’oxygène résiduels pour laisser de l’eau, du CO2 et des hydrocarbures. Le mélange d’hydrocarbures liquides est le pétrole. Ici, la profondeur est entre 1000m et 3500m ce qui permet la génération d’hydrocarbures et le passage entre roches réservoirs et roches mères.

On peut conclure que le bassin de Douala s’avère un très bon choix pour une prospection pétrolière car il remplit tous

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