Pression artérielle
Étude de cas : Pression artérielle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eco peace • 3 Avril 2019 • Étude de cas • 1 224 Mots (5 Pages) • 397 Vues
Introduction
La respiration est un processus physiologique permettant d'approvisionner l'organisme en oxygène, et de le libérer du dioxyde de carbone par l’inspiration et l’expiration, ce processus est régulé par le centre régulateur situé au niveau du bulbe rachidien en variant deux paramètres, l’amplitude (volume courant) déterminée par la fréquence des influx nerveux envoyés du centre inspiratoire aux muscles de la respiration (plus les influx sont fréquents, plus l’amplitude est grande).et la fréquence Déterminée par la durée de l’influx nerveux en provenance du centre inspiratoire.
Dans ce TP trois paramètres sont étudier : le volume courant (volume d’air ventilant le poumon, à chaque cycle), le rythme respiratoire (fréquence de la ventilation pulmonaire), en cycle par minute et le débit ventilatoire moyen, en L.min-1 selon trois conditions différents, en augmentant le volume mort, en condition d’apnée transitoire en fin d’inspiration et en fin d’expiration et en diminuant le PH sanguin.
Matériels et méthodes
Approbation éthique
Les expériences sont réalisées dans des locaux agréés, les enseignants ont suivis des formations pour pratiquer l’expérimentation animale, et les protocoles ont été soumis et validés par le comité d’éthique, L'utilisation de cette espèce de rats de laboratoire Wistar est compatible avec nos procédures expérimentales.
L’Anesthésie et L’euthanasie
L’anesthésie et l'analgésie de l’animal (poids=285g) est obtenue par l'association de 28.5mg de kétamine (Imalgene®) et de 2.85mg dexylazine (Rompun®) injectée par voie intrapéritonéale. Suivi d’une anesthésie locale par injection sous-cutanée de 1mg de lidocaïne (Xylovet®). XX min après la première injection l’animal présentait des signes de réveil, une deuxième injection de XX mg deXXXXX était nécessaire.
L’euthanasie de l'animal se fait par l’injection d’une dose létale de pentobarbital sodique (Euthasol®, 57 mg) par le cathéter de la jugulaire.
Méthodes
Mesures spirométriques après cathétérisme de la trachée en condition normal ou en utilisant une canule (augmentation du volume mort ou apnée).
Cathétérisme de la jugulaire permettant d’injecter du Hcl afin d’étudier l’effet du PH.
Résultats et Interprétations :
Mesures spirométriques en conditions normales
Paramètres de la ventilation pulmonaire
Pour déterminer ces paramètres nous devons se référer au graphique. Grâce à lui, nous obtenons le débit de pointe en inspiration de 20ml/s et en expiration de 35ml/s.
Le volume courant est de 4,5 ml
Pour calculer le rythme respiratoire on mesure 10 cycles respiratoire, ils font 10,5 secondes, ce qui veut dire que 1 cycle = 1,05 secondes.
On obtient donc le nombre de cycle par minute : 57,1 cycles par minute (ça nous est confirmé par le graphique).
Le débit ventilatoire pulmonaire est la multiplication du volume courant pulmonaire par le rythme respiratoire
-donc 4,5*57,1 = 0,257 L/min
Paramètres de la ventilation alvéolaire
Pour obtenir ces paramètres il faut simplement enlever au volume pulmonaire courant le volume mort qui est de 0,15 ml chez le rat.
Volume courant alvéolaire = volume courant pulmonaire – volume mort alvéolaire = 4,5ml-0,15ml
Le volume courant alvéolaire est de 4,35 mL
Le débit ventilatoire alvéolaire moyen est donc de (4,35*57,1 = 248 ml/min) 0,248 L/min.
Effet de l'augmentation du volume mort
Si on augmente le volume mort le volume courant alvéolaire va diminuer tout comme le débit ventilatoire alvéolaire moyen. Pour que la ventilation pulmonaire reste identique il faut donc qu'il y ait une augmentation du rythme respiratoire.
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