Poussières indésirables

Exercice 1 p 552 : poussières indésirables

Le premier document est un texte traitant des nuages interstellaire, nuage constitué de gaz et de poussière. Par ailleurs, il évoque deux phénomènes justifiant le fait que ces nuages nous paraissent tels des zones obscures malgré leur faible densité de poussière à savoir la diffusion et l’absorption. Le phénomène de diffusion est une rémission des ondes lumineuse incidentes dans toutes les directions de l’espace. Cependant ce phénomène n’est pas identique à toutes les longueurs d’ondes. En effet, il diminue lorsque les longueurs d’ondes augmentent. Ainsi, la diffusion des ondes lumineuses en lumière visible (de 400 à 800nm) est largement plus important qu’en infrarouge (I.R>800 nm). Ainsi, c’est rayonnements lumineux plus diffusés nous empêchent d’observer certains astres dont la lumière est masquée par celle de la lumière visible. Ainsi l’astronomie infrarouge permet de limiter l’obstacle qu’est la lumière visible à l’observation des nuages interstellaires.

Le phénomène d’absorption est un phénomène qui intervient entre une étoile et les nuages de poussière environnants. Les rayons lumineux de l’étoile vont être absorbés par les poussières, ce qui va les chauffer. Le rayonnement thermique qui résulte de ce phénomène est très important dans le domaine des infrarouges. Cette émission, nous permet, grâce à la loi de Wien énoncée dans le document 2, de déterminer la chaleur des astres. Il nous permet aussi de « remplacer » les rayons lumineux absorbés par les rayonnements infrarouges émis auxquelles on associera des couleurs dans le domaine du visible.

La photographie A est une photographie de la nébuleuse de l’aigle vue en lumière visible. Contrairement aux autres photographies, c’est là que la nébuleuse est la mieux mise en évidence. Sur la seconde photographie, qui a été prise en infrarouge proche, de nombreux astres nous apparaissent car ils émettent en infrarouge. Nous avons pouvons donc avoir un meilleur aperçu de cette partie de l’espace. Les photographies c et d sont respectivement en infrarouge moyen et lointain. Nous ne voyons plus que des masses colorées jaunes ou rouges. Cela à pour intérêt de révéler certains astre que l’on peut qualifier de froid car comme on peut le voir avec la loi de Wien, ce sont les astres aux longueurs d’ondes les plus élevées qui sont les plus froids. Enfin, dans la dernière photographie, on remarque que la nébuleuse disparaît complètement dans le jaune de l’image. C’est donc qu’elle émet dans ce domaine de longueur d’onde.

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