Multiplication des tempêtes

Les tempêtes sont des épisodes qui touche au moins 2 % de la surface de notre territoire par un vent compris entre 62 et à 117 km/h sur les continents et des vents moyens de 89 à 117 km/h et des rafales de 110 à 150 km/h en mer, selon Météo France. Les dépressions sont des formes d’organisation de la circulation de l’air (les dépressions étant le stade inférieur de la tempête et les cyclones le stade supérieur). Elles ont, comme dans le monde du vivant, une naissance, une vie et une mort : on parle de cycle d’évolution. Les mécanismes des phases de naissance et de croissance sont plutôt différents. Ainsi, si les mécanismes de création semblent variés, un seul mécanisme physique, interaction barocline, assure le développement : c’est le « moteur » atmosphérique qui transforme en vent l’énergie contenue dans le rail des dépressions, Centre National de Recherches Météorologiques définit ces rails de dépressions comme des zones préférentielles des trajectoires des dépressions des moyennes latitudes. Et cette énergie est liée au contraste thermique horizontal entre le nord et le sud du rail.

Depuis 1950, l’Europe a connu une centaine de tempêtes fortes qui ont provoqué la mort d’un millier de personnes et des dégâts cumulés s’élevant à plusieurs milliards d’euros.

Pourquoi depuis 1950 me diriez-vous. Et bien on peut faire une hypothèse qui lierait l’augmentation de la température aux tempêtes. Pour illustrer cela, il faut analyser d’abord le graphique mit à disposition par Wikipédia qui traite de l’évolution de la température de surface globale ainsi que de l’évolution des facteurs humains et naturels observé entre 1850 et 2020.

En effet, on peut voir à partir de 1955, une brutale augmentation de la température de surface globale. Passant de 0°C à 1,2. Donc en l’espace de 65 ans, la température à la surface de la Terre a augmenté de 1,2°C. Et avec elle on peut voir une augmentation des facteurs humains isolés. Cette courbe est sans valeur mais on peut voir qu’elle augmente de la même manière que celle de la température. Alors que les facteurs naturels isolés, eux, restent constant. (Voilà pourquoi les recherches mener commencent un peu avant cette augmentation). On pourrait donc penser que ces tempêtes sont liées au réchauffement de la température de surface étant donné que les chiffres concordent.

Cependant, aux premiers abords on peut penser qu’avec le réchauffement climatique les tempêtes sont plus nombreuses. Et bien non, ce qui lie le réchauffement climatique aux tempêtes est leur capacité de dévastation. En effet, les tempêtes ne sont pas plus nombreuses mais elles sont plus dévastatrices.

"Il y a eu beaucoup de tempêtes depuis le début d'année, notamment d'affilée, mais le nombre de tempêtes est très variable d'une année sur l'autre", explique à BFMTV Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo France.

Météo France a recensé le nombre de tempêtes par année depuis 1980, ce qui permet en effet d'observer que l'apparition de ces phénomènes varie effectivement fortement d'une année à l'autre. Le nombre de tempêtes annuelles était ainsi nettement plus faible dans les années 2000, avant une reprise ces dernières années. 

On peut comparer les dégâts des tempêtes avant les années 2000 et celles d’après :

• La tempête sur le sud de la France des 7 et 8 novembre 1982 à causer 15 victimes et des
  dégâts importants dans la moitié sud de la France
• La tempête Xynthia entre le 26 février et le 1er mars 2010. Cet événement qui a concerné l’Europe. Il y a eu 53 victimes et près de 3 milliards d’euros de dégâts. La conjonction locale de divers facteurs ; orientation des vents, orientation de la houle, une marée à fort coefficient dans le contexte d’un habitat particulièrement vulnérable a provoqué le désastre.

Mais la question qui se pose c’est quel est le contexte favorable à l’apparition de ces tempêtes ? étant donné que suivant le lieu où elles se situes, les contextes d’apparition différent les uns des autres. Par conséquent, on s’intéressera ici essentiellement aux tempêtes associées aux dépressions atlantiques. Leur origine et développement fait appel à des mécanismes complexes. Mais pn sait aujourd’hui que la présence d’un gradient de température marqué entre le sud et le nord du rail de dépressions est essentielle à la formation de tempêtes. On relie l’intensité du courant-jet en altitude et le gradient thermique. Un courant-jet est un puissant courant d'air qui peut atteindre 400 km/h dans des cas extrêmes et qui évolue dans la haute troposphère. Et ils se déplacent selon une direction ouest-est. De ce fait, l’intensité du courant-jet en altitude constitue la source d’énergie de toute cyclogenèse et contraint le déplacement vers l’est des dépressions ou des tempêtes.

...