Le Secrétariat du GIEC
Commentaire d'oeuvre : Le Secrétariat du GIEC. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar haguigahmed • 25 Mai 2015 • Commentaire d'oeuvre • 1 446 Mots (6 Pages) • 612 Vues
Secrétariat du GIEC
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2014/11/PR
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU GIEC
Le 31 mars 2014
Rapport du GIEC: L’évolution du climat entraîne des risques omniprésents,
mais il existe des possibilités d’interventions efficaces
Les interventions permettront de faire face aux problèmes
que pose un fort réchauffement du climat
YOKOHAMA, Japon, le 31 mars – Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du
climat (GIEC) publie aujourd’hui un rapport selon lequel les effets des changements climatiques se
font déjà ressentir sur tous les continents et dans les océans. Souvent, le monde est mal préparé
aux risques liés aux changements climatiques. Le rapport indique qu’il existe des possibilités de
réagir à ces risques, même si ceux-ci doivent être difficiles à gérer dans le cas d’un réchauffement
important.
Le rapport, intitulé Changements climatiques 2014: conséquences, adaptation et vulnérabilité et
produit par le Groupe de travail II du GIEC, présente en détail les incidences des changements
climatiques à ce jour, les risques à venir dus à l’évolution du climat et les possibilités d’interventions
efficaces pour réduire ces risques. Au total, 309 auteurs coordonnateurs principaux, auteurs
principaux et réviseurs représentant 70 pays ont été choisis pour produire le rapport. Ils ont
bénéficié de l’aide de 436 contributeurs et de 1 729 réviseurs experts et gouvernementaux.
Le rapport conclut que pour réagir face aux changements climatiques, il faut faire des choix quant
aux risques courus dans un monde en évolution. La nature des risques liés aux changements
climatiques est de plus en plus claire, bien que l’évolution du climat doive continuer à produire des
surprises. Le rapport parle de populations, d’industries et d’écosystèmes vulnérables du monde
entier. Selon celui-ci, les risques sont dus à la vulnérabilité (manque de préparation) et à
l’exposition (populations et biens menacés), associées à des dangers (apparition de phénomènes
climatiques ou de tendances). Chacun de ces trois éléments peut donner lieu à des actions
intelligentes pour réduire les risques.
Selon M. Vicente Barros, coprésident du Groupe de travail II, «Nous vivons à une époque marquée
par des changements climatiques d’origine humaine. Dans de nombreux cas, nous ne sommes pas
préparés aux risques climatologiques auxquels nous faisons déjà face. Investir dans une meilleure
préparation peut être payant tant à l’heure actuelle qu’à l’avenir.»
Selon M. Chris Field, autre coprésident du Groupe de travail II, «Une adaptation visant à réduire les
risques dus aux changements climatiques commence à se produire, mais elle est axée davantage
sur une réaction à des événements passés que sur une préparation à un avenir en évolution.»
D’après M. Field, «L’adaptation à l’évolution du climat n’est pas un programme exotique dont nous
n’aurions pas l’expérience. Des gouvernements, des entreprises et des collectivités du monde
entier acquièrent une expérience de l’adaptation. Cette expérience est un point de départ en vue de
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mesures d’adaptation plus audacieuses et plus ambitieuses qui prendront de l’importance à mesure que le climat et la société continueront d’évoluer.»
Les risques à venir imputables aux changements climatiques dépendent largement de l’ampleur de ces changements. Un réchauffement croissant augmente la probabilité d’incidences graves et généralisées pouvant être surprenantes voire irréversibles.
Toujours selon M. Field, «Vu le réchauffement considérable dû à l’augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre, les risques vont être difficiles à gérer et même des investissements importants et soutenus dans l’adaptation auront leurs limites.»
Les changements climatiques touchent déjà l’agriculture, la santé, les écosystèmes terrestres et océaniques, l’approvisionnement en eau et les moyens de subsistance de certaines populations. Ce qui est frappant dans les incidences observées de ces changements, c’est qu’ils se produisent depuis les tropiques jusqu’aux pôles, depuis les petites îles jusqu’aux grands continents et depuis les pays les plus riches jusqu’aux plus pauvres.
D’après M. Field, «Le rapport conclut que les populations, les sociétés
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