Le Pizzly

D'après la définition biologique qu'on a l'habitude d'employer, deux individus appartiennent à la même espèce quand ils sont capables de se reproduire ensemble et que leurs descendants soient fertiles. Cependant ici, d'après le document 2, l'ours polaire et l'ours grizzly font partie de deux espèces d'ours différentes. La comparaison de l'ours brun et de l'ours polaire permet de confirmer l'appartenance de ces deux ours à des espèces différentes à partir de critères morphologiques, physiologiques et écologiques. D'après ce tableau on donc pense que ces deux ours sont d'espèces différentes.

Les cartes indiquent aussi que le Pizzly a été retrouvé au Nord-Ouest du Canada.\\

Mais, comme démontre le document 1, en 2006, un ours blanc portant des taches brunes est tué par un chasseur américain, Après son analyse ADN nous apprenons que cet ours, le Pizzly, est un ours hybride fertile résultat du croisement entre un ours polaire est un grizzly.

Ainsi, dans cette activité 6 nous allons étudier et préciser ce qu'est une espèce et comment une nouvelle espèce se forme. Nous allons également expliquer l'émergence de ce "nouveau" type d'ours, le Pizzly. "Le panda géant (Ailuropoda melanoneuca) et l'ours à lunettes (Tremarcotos ornatus) sont considérés comme les premiers embranchements de la famille des Ursidés. Différentes études ( migrations de protéines et de gènes par électrophorèse, caryotypes marqués avec des bandes de G-Trypsine et séquençage d'ADN mitochondrial) situent l'origine du panda géant au milieu du Miocène (dont l'origine fossile serait Agriarctos) et celle de l'Ours à lunettes, à la fin du Miocène, avant la radiation des six autres Ursidés. Il a été montré que le panda géant est plus proche des ours que du panda roux, auquel on l'avait d'abord rattaché. Cependant, l'ancienneté de la divergence avec les autres ours ainsi que celle de l'ours à lunettes les classent dans des genres qui leur sont propre (Ailuropoda pour le panda et Tremarctus pour l'ours à lunettes); ces deux espèces sont les derniers survivants de leur lignée."

Extrait de "La reproduction de l'Ours. Etude bibliographique. Thèse pour le Doctorat vétérinaire, présentée et soutenue publiquement à la faculté de médecine de Créteil par Caroline Jourdain de Muizon en 2006) http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=166

De nombreux cas d'hybridations ont été observés chez les ours, en captivité mais aussi dans la nature. Lorsque le statut reproducteur des hybrides est connu, ceux-ci sont généralement fertiles. Il est à noter cependant qu'il n'y a pas d'exemples d'hybridations avec les pandas, ces derniers présentant des différences génétiques majeures avec les autres espèces d'ours, notamment par leur nombre de chromosomes :

- Nombreux cas d'hybridations fertiles observées en captivité, puis plus récemment dans la nature, entre l'ours polaire (Ursus maritimus) et l'ours brun (Ursus arctos) de l'Amérique du nord.

- Un hybride recueilli ourson dans la nature et étudié en 2005 par Galbreath et al, au Cambodge, entre un ours des cocotiers (Ursus malayanus)

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