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Le Biomimétisme

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Par   •  4 Mars 2018  •  Analyse sectorielle  •  1 611 Mots (7 Pages)  •  454 Vues

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Le biomimétisme

Le terme « biomimétisme » vient du grec, bios (vie) et mimesis (imiter).

Depuis l’apparition des êtres vivants sur terre il y a environ 3,8 milliards d’années, ces derniers ont eu le temps nécessaire pour développer des solutions efficaces et utiles , tout en s’adaptant a l’environnement. Chaque espèce survit dans un environnement en constante évolution, les stratégies et les moyens mis en place par chacune d’entre elles se perfectionnent au cours de leurs évolutions. En effet ,nous,les hommes sommes loin d’être les premiers à produire des choses complexes

Ce qui nous amène à nous poser la question suivante : En quoi l’homme bénéficie t il des apports de la nature ?

Dans un premier temps nous évoquerons l’apport du biomimétisme a la médecine, puis à l’architecture ,tout en évoquant le sujet du développement durable.

Le biomimétisme est très présent dans le domaine de la médecine, en effet à cause d’une vague d’utilisation excessive de médicaments synthétiques, les antibiotiques de nos jours sont nettement moins efficaces,des chercheurs ont voulu mettre fin à cette vague en limitant cette consommation et en recherchant des moyens plus économiques et environnementaux de palier aux maladies .Pour cela ,les antibiotiques naturels sont une solution aux problème.

Les îles crozet faisant partie des terres australes et antarctiques françaises(TAAF)non habité regorge de manchots royaux,les Aptenodytes patagonicus uniquement présents ici.

Les deux parents du petit manchot royal se relaient régulièrement pour nourrir pendant plus de 15 mois leur petit, incapable de pêcher seul sa nourriture en mer. Deux semaines avant l'éclosion de l'œuf unique, le mâle prend la relève de la femelle pour la fin de l'incubation. Arrivé à terre après un voyage alimentaire de 400 à 500 km dans l'océan à la recherche de poissons-lanternes et de calamars , il jeûne, pendant plus de trois semaines, tout en conservant intacte la nourriture qu'il a stockée dans son estomac en prévision de la prochaine éclosion.Il pourra ainsi nourrir son tout jeune poussin en attendant le retour de la femelle. Cécile Thouzeau et ses collègues (CNRS) ont cherché à élucider les mystères de cette étonnante capacité de conservation de nourriture. A partir des prélèvements d'échantillons de contenu stomacal de manchots en train de couver, les chercheurs ont obtenu des résultats étonnants: alors que la température et le ph de l'estomac est idéal pour une prolifération bactérienne, et que le régime très protéiné des manchots (poissons et calmars) devrait favoriser cette prolifération, leurs mesures montrent un taux très élevé de bactéries mortes ou mal formées.Suite à cette observation, Cécile Thouzeau a cherché à identifier les mécanismes susceptibles de rendre compte de cette conservation de nourriture dans l'estomac. Elle a réalisé des prélèvements stériles d'échantillons de contenu stomacal de manchots en train de couver, et cela à plusieurs reprises afin de suivre l'évolution de la composition de ce contenu. Une première analyse de ces prélèvements,a montré que les bactéries de l'estomac de manchot étaient viables, mais comme dans un état de torpeur(Engourdissement général, physique et psychique)autrement dit de semi-conscience dans un environnement défavorable à leur développement. Ceci suggérait l'action de substances antimicrobiennes, qu'il s'agissait de rechercher. Cécile Thouzeau, en collaboration avec l'Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire de Strasbourg a ainsi mis en évidence la présence, dans le contenu de l'estomac des manchots, de substances antimicrobiennes qui pourraient intervenir dans le mécanisme de conservation de la nourriture. Ils ont notamment isolé et identifié la « sphéniscine »,une défensine tirant son nom de la famille du manchot :”Les Sphénisciformes”.Les défensines sont des peptides(chaînes courtes d’acides aminés)antimicrobiens qui agissent principalement en perturbant la structure des membranes cellulaires bactériennes. Les preuves s'accumulent que les défensines jouent un rôle central dans la défense contre les pathogènes, et elles sont considérées comme faisant partie de la réponse immunitaire innée.

La sphéniscine s'est révélée très efficace contre des souches microbiennes associées à des maladies nosocomiales, Elle arrête totalement, par exemple, la croissance d'Aspergillus fumigatus, champignon provoquant une pneumopathie connue sous le nom d'aspergillose invasive et touchant les personnes aux défenses immunitaires affaiblies. La découverte de cette défensine est donc d'une grande valeur scientifique.

Avec la découverte des antibiotiques, on crut pouvoir vaincre à tout jamais les bactéries. Jusque dans les années 80, on ne cessa d’élaborer de nouveaux groupes d’antibiotiques. Mais ces derniers se mirent alors à faiblir, l’adversaire était devenu plus résistant. S’agissant de la résistance aux antibiotiques, il signifie qu’une souche de bactéries est devenue suffisamment forte pour survivre à l’antibiotique. Cet antibiotique ne peut plus neutraliser de telles bactéries. Avec un peu de chance, le médecin trouvera éventuellement un autre antibiotique encore efficace. Il existe également des antibiotiques spéciaux, dits «de réserve», que les médecins ne sont autorisés à utiliser qu’en cas d’urgence. Il y a de grandes chances que ceux-ci soient encore efficaces.

Cependant,

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