La vie d'une pie
Analyse sectorielle : La vie d'une pie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar estya • 15 Mars 2014 • Analyse sectorielle • 331 Mots (2 Pages) • 792 Vues
a Pie bavarde (Pica pica), est l'une des grandes espèces de corvidés les plus connues. Elle est aussi connue sous le nom d'ageasse ou agasse (dialecte poitevin), agache (en picard) ajaça (occitan limousin) dans le sud-ouest de la France, ou encore d'agace (agaça) en Provence1, Gascogne, Guyenne. Les pies peuvent aisément être identifiées grâce à leur morphologie et à leur plumage noir et blanc caractéristique. Il existe 13 sous-espèces de pie bavarde.
En Europe, dans un contexte de changement écologique rapide des paysages (remembrements agricoles, intensification agricole, perte de naturalité des paysages ruraux, artificialisation des sols agricoles2 et des lisières forestières, fragmentation écopaysagère, usage croissant de pesticides...) - pour une partie des populations de laridés ou l'étourneau sansonnet - les ornithologues assistent depuis la fin du xxe siècle à un net changement de comportement, de démographie et dynamique des populations et d'habitat et répartition spatiale chez cette espèce. En Europe de l'Ouest, et notamment en France, elle tend à fortement régresser dans les campagnes et à devenir plus urbaine et péri-urbaine. Cela modifie l'écologie de l'espèce via les phénomènes de compétition, prédation, ressources alimentaires3,4, piégeage qui la concernent, en suscitant des controverses sur le statut à accorder à l'espèce en ville, dans le cadre de l'écologie urbaine ou dans les milieux ruraux où elle est encore fréquemment piégée et tuée, comme d'autres corvidés dans les campagnes alors qu'elle y a beaucoup régressé et qu'à ce jour, « l’impact écologique de la pie n’a jamais été prouvé sérieusement bien qu’il soit la principale justification du contrôle des populations ». C'est une espèce qui fait preuve de capacités d'adaptation à l'anthropisation des paysages5,6, mais non au piégeage (F. Chiron a « montré que la régulation en France était une cause majeure du déclin des effectifs »7). De plus, des expériences scientifiques d'évaluation des impacts du piégeage (dit "retrait expérimental") de pies ont montré que ce piégeage n'avait pas d'effets positifs marqués sur la communauté des oiseaux considérés comme "victimes" de la prédation des pies.
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