La régulation nerveuse de la tension artérielle
Étude de cas : La régulation nerveuse de la tension artérielle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bloom25 • 11 Mars 2018 • Étude de cas • 570 Mots (3 Pages) • 676 Vues
TP N°4 : La régulation nerveuse de la tension artérielle
Introduction : Le sang exerce une force sur les parois des artères dans lesquelles il circule. Cette force correspond à une pression appelée tension artérielle et elle s’exprime en centimètre de Mercure. Pour le médecin, la tension artérielle est un paramètre qui le renseigne sur l’état de santé de son patient. Une hypotension ou une hypertension prolongée peuvent avoir des conséquences graves sur l’organisme. La pression artérielle est donc le plus souvent maintenue dans d’étroites limites autour d’une valeur moyenne. Cette stabilité implique l’existence d’un système de régulation.
Problématique : Comment s’effectue la régulation de la tension artérielle ?
Activité n°1 : La mesure de la pression artérielle
Au repos | A l’effort | |||||
Tension Artérielle | Tension Artérielle | |||||
Systolique | Diastolique | FC Btm/min | Systolique | Diastolique | FC Battements/min | |
Pascal | 12 | 7 | 60 | 18 | 8 | 150 |
Kieran | 11,9 | 6,6 | 97 | 14,9 | 6,8 | 113 |
Q1 : La tension artérielle systolique est la pression artérielle maximale, enregistrée au moment de la systole ventriculaire. Alors que la tension artérielle diastolique est la pression artérielle minimale, enregistrée au moment du relâchement du cœur (diastole).
Q2 : Nous observons que la tension artérielle systolique augmente lors d’un effort ainsi que la fréquence cardiaque alors que la tension artérielle diastolique reste globalement la même.
Q3 : La pression artérielle dépend de plusieurs paramètres, parmi eux il y’a la fréquence cardiaque modulée par l’activité des nerfs sympathiques et parasympathiques en provenance du bulbe rachidien. Ainsi, toute variation de la fréquence cardiaque va modifier la pression artérielle.
Activité n°2 :
Q4 : On suppose que les nerfs influent sur la fréquence cardiaque et donc sur la pression artérielle. On observe d’après les docs que lorsque l’on stimule les nerfs X (parasympathiques) l’activité mécanique du cœur connait une diminution alors que lorsque l’on stimule les nerfs sympathiques l’activité mécanique du cœur connait une augmentation de la force de contraction du cœur. Or, on sait que la fréquence cardiaque peut être modulée par voie nerveuse. Le cœur reçoit en effet des fibres nerveuses issues du bulbe rachidien. On en déduit que les nerfs sympathiques qui passe par la moelle épinière avant de gagner le cœur ont un effet accélérateur sur la fréquence cardiaque. Ce sont des nerfs cardio-accélérateurs. Alors que les nerfs parasympathiques qui gagnent le cœur par le nerf X ont un effet freinant sur la fréquence cardiaque. Ce sont des nerfs cardio-modérateurs.
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