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Etude de réhabilitation du captage de la source de St Marcel de Fontfouillouse

Synthèse : Etude de réhabilitation du captage de la source de St Marcel de Fontfouillouse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Juillet 2021  •  Synthèse  •  3 099 Mots (13 Pages)  •  409 Vues

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Note de synthèse : réhabilitation d’un captage de source

 Réhabilitation du captage de la source alimentant en eau le gîte et les logements du hameau de St Marcel de Fontfouillouse, commune des Plantiers


Sommaire

Objet de cette note        3

Localisation et description du site        4

Contexte géologique et hydrogéologique :        6

Etat des lieux : captage initial et qualité de l’eau        9

Description des travaux de réhabilitation effectués        11

Conclusion et perspectives        13


Objet de cette note

Cette note de synthèse  est réalisée dans le cadre d’une demande de suivi de la part de XXX, propriétaire du gîte de Fontfouillouse, localisé dans le hameau de St Marcel de Fontfouillouse, 30122 Les Plantiers.

Suite à un épisode de contamination biologique des eaux captées de la source assurant l’alimentation en eau d’un gîte et d’appartements particuliers, et à une analyse rapide des causes ayant conduit à cette contamination, XXX a émis une demande d’étude hydrogéologique de la source et de l’état du captage initial, et de suivi technique de la réalisation des travaux de réhabilitation du captage.

L’objet de cette étude est double : détermination des paramètres hydrogéologiques généraux liés à la source captée, et analyse des améliorations apportées par les travaux de réhabilitation du système de captage.

Pour se faire M. Mar fait appel aux services de M. Laurent SAINT PIERRE, ingénieur conseil travaillant en micro-entreprise sous l’enseigne Atout Risque Consultant.


Localisation et description du site

La source captée se situe à 100 mètres en contrebas des bâtisses alimentées en eau par celle-ci, faisant partie du hameau de St Marcel de Fontfouillouse, aux coordonnées suivantes :

Latitude : 44.1246° -  Longitude 3.7133°

Figure 1 : Localisation du site sur cartographie IGN au 1/50000ème

Figure 2 : Localisation de la source sur photographie aérienne IGN au 1/5000ème

La source se situe en bordure du valat de St Marcel, dans la pente du ravin, au pied d’un escarpement rocheux à 522 m d’altitude (soit 40 m environ de dénivelé en dessous des bâtiments desservis par la source). Une première visite de contrôle du captage initial a mis en évidence plusieurs arrivées d’eau le long d’une zone subhorizontale fortement altérée au pied de l’escarpement rocheux, qui sont interceptées à l’aide d’un système de tranchée captante linéaire d’une dizaine de mètres placée le long de la zone d’altération.

Figure 3 : Photographie annotée de la zone de captage dans son état initial[pic 1]

[pic 2]

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[pic 12]

Lors de notre première visite en date du 07/08/2019, en pleine période d’étiage et après les fortes chaleurs du mois de juillet, le débit de la source était de 14 litres par minutes, soit environ 0,84 m3/h. Ce débit est cohérent avec les débits observés des sources dans l’ensemble de la zone métamorphique schisteuse cévenole.


Contexte géologique et hydrogéologique :

La source est implantée dans l’unité lithologique inférieure de la série cévenole, dans un faciès de micaschistes à muscovite-chlorite, décrite sur la feuille géologique de St André de Valborgne et désignée par le symbole 2χξ.  D’un point de vue local, cette unité présente une foliation principale selon un plan orienté Sud / Sud Est - Nord /Nord Ouest avec un pendage de 35° vers le Nord / Nord Est.

Figure 4 : localisation de la source sur la carte géologique de St André de Valborgne (1/50000e)

[pic 13][pic 14]

 Une des caractéristiques de l’unité géologique lithologique inférieure de la série cévenole est d’avoir subi dans sa période de métamorphisme principal (phase orogénique hercynienne -340 MA) des déformations importantes et notamment un phénomène de charriage en nappe (théorie communément admise) qui expliquerait la répétition des différentes strates constituant cette unité. A cette époque, suite à la mise en place de la chaine montagneuse Hercynienne, les terrains pélitiques et cristallins d’âge Cambrien / Ordovicien plus anciens se sont retrouvés enfoui à 15 km de profondeur où ils ont subi des déformations ductiles sous contrainte de compression Nord - Sud ayant conduit à la formation d’écailles de terrains métamorphisés qui se sont empilées les unes sur les autres le long de surfaces de glissement privilégiées.

Une des conséquences du charriage des nappes est d’avoir créé des plans de glissement (sub-horizontaux ou présentant un pendage plus ou moins accentué vers le Nord) où les roches des terrains en contact ont été très déformées voire broyées, formant ainsi des surfaces privilégiées d’écoulement des eaux souterraines (surface drainante). En certains endroits, ce phénomène a pu supperposer des terrains possédant une perméabilité de fracture, et/ou le long des plans de shistosité (en surface où les roches sont plus altérées), ainsi que dans une tranche superficielle de terrain altéré (colluvions et roches sub-affleurante sur 1 à 10 m d’épaisseur), sur des terrains moins altérés/fracturés qui sont de fait moins perméables. Dans ces zones particulières, les eaux infiltrées dans le massif perméable supérieur peuvent atteindre la zone de glissement qui va jouer le rôle de drain collecteur principal, sans pouvoir s’infiltrer en dessous de cette surface drainante si les terrains sous jacents sont peu perméables. Si la surface drainante recoupe le relief topographique, les eaux souterraines s’écoulant à ce niveau vont pouvoir ressortir à l’air libre et ainsi former une source.

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