Etude De La LDH ( lactico-déhydrogenase)
Commentaires Composés : Etude De La LDH ( lactico-déhydrogenase). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Novembre 2013 • 593 Mots (3 Pages) • 950 Vues
Études de la LDH
La lactico-déhydrogenase (LDH) est l'enzyme qui catalyse l'interconversion du lactate et du pyruvate:
CH3-CO-COO- + NADH + H+ <-> CH3-CHOH-COO- + NAD+.
Cette réaction est centrale dans le fonctionnement du métabolisme énergétique de la cellule puisque le pyruvate est le pivot qui relie la glycolyse et le cycle de l'acide citrique (cycle de Krebs). En présence d'oxygène, le pyruvate pourra entrer dans cette dernière voie métabolique mais, en condition anaérobique, il s'accumulera sous forme de lactate. Il n'est donc pas surprenant que les cellules, dépendant du tissu dont elles font partie (sujet ou non à une activité intense et de courte durée), auront des LDH avec des propriétés catalytiques différentes. La base de ces différences repose sur les sous-unités de cette enzyme. Elle en possède quatre exemplaires, qui peuvent être de 2 types différents (H ou M), ce qui permet l'existence de cinq iso-LDH. Chaque tissu est cependant enrichi en une ou deux de ces cinq isozymes pour avoir les propriétés nécessaires à son bon fonctionnement.
On peut distinguer chaque type de sous-unités par ses propriétés de Km, effet du pH, de résistance à la chaleur ou à certains inhibiteurs (a-cétobutyrate, oxamate) (Plagemann et al, 1960;Plummer & Wilkinson,1961;
PURIFICATION
On purifie généralement cette protéine par crhomatographie d'affinité. On tire profit de la forte affinité du colorant "bleu réactif" pour les déshydrogénases en général.
DOSAGE DE LA LDH
Dosage spectrophotométrique
La LDH est généralement dosée par méthode spectrophotométrique de type cinétique. On tire profit du fait que le NADH, la forme réduite, absorbe fortement autour de 340 nm alors que sa forme oxydée, le NAD+, n'absorbe pratiquement pas. Le principe est donc de suivre la diminution de l'A340, si on incube du NADH et du pyruvate, ou son augmentation, si on incube du NAD+ et du lactate. On peut facilement faire une mesure en termes de concentration absolue car les proportions de chaque produits ou substrats sont parfaitement stoechiométriques et que le l'absorption molaire du NAD+ ou du NADH sont connus. On applique simplement la loi de Beer-Lambert
A = C l E ou DA = DC• l • E
où C est la concentration (ou DC est la variation de concentration), A est l'absorption (ou DA est la variation d'absorption), l est la longueur du segment lumineux (dans la plupart des cuvettes de spectrophotmètre c'est 1 cm) et E est le coefficient d'absorption (donnée sous forme molaire ou autre, celle du NADH à 340 nm est de 6.22 cm2/mmol). En réarrangeant cette équation on peut facilement trouver quel est la quantité de NADH apparu (ou disparu) en fonction de la variation de l'absorption.
Les isoenzymes sont des formes multiples d’enzymes provenant d’une modification génétique de la
structure
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