Dossier D'hygiène 1ère Année IFSI: stage au sein de l’E.H.P.A.D. (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) « La Dauphine » à Romans
Rapports de Stage : Dossier D'hygiène 1ère Année IFSI: stage au sein de l’E.H.P.A.D. (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) « La Dauphine » à Romans. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar samou • 15 Mai 2013 • 2 806 Mots (12 Pages) • 40 456 Vues
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
LA SITUATION 2
ANALYSE ET LIENS AVEC LES UNITES D’ENSEIGNEMENT 6
CONCLUSION 7
INTRODUCTION
J’ai effectué mon stage à l’E.H.P.A.D. (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) « La Dauphine » à Romans. Il a été créé en janvier 1971 en tant que logement foyer au statut de société mutualiste. C’est un établissement à but non lucratif, géré comme une association avec une autonomie de gestion, ayant pour projet d’être un lieu d’hébergement, de prise en charge et d’accompagnement. La gestion incombe à Eovi, structure composée de 2 branches : service assurance et Eovi service et soins.
Cet établissement comprend 75 appartements (F1, F1 bis et F2, incluant 2 chambres temporaires) avec une capacité maximale de 81 personnes. Il accueille des personnes ayant un degré de dépendance variable, de GIR 1 à GIR 6 (chiffre croissant en fonction de l’importance de la dépendance). Les résidents sont pris en charge par une équipe pluridisciplinaire : aides soignants, agents logistiques, agents d’accompagnement, infirmières diplômées d’Etat, une infirmière et un médecin coordinateurs, un psychologue, une animatrice, l’équipe administrative et diverses entreprises extérieures pour la gestion du linge, des déchets et des repas.
Les frais d’hébergement sont financés par un forfait soin à la charge de l’Agence Régionale de Santé et Eovi, un forfait dépendance à la charge du Conseil Général, et le solde à la charge du résident. Le prix à la journée est en fonction de la dépendance du résident, calculé à partir de la grille AGGIR : Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources. Des aides financières sont possibles : l’ADPA (Allocation Départementale Personnalisée à l’Autonomie), l’APL (Allocation Personnalisée au logement) et l’Aide Sociale.
Mon analyse de situation décrit la toilette au lit de madame M. que j’ai réalisée avec une aide soignante et l’aide partielle de la résidente elle-même. Madame M., de nationalité française, est âgée de 93 ans. Commerçante à la retraite, elle est célibataire et mère de quatre fils, qui lui rendent visite quotidiennement. Madame M. est entrée dans l’établissement en mai 2004 à la demande de sa famille, pour des raisons de santé. Elle a des difficultés à se mouvoir, ne peut effectuer les transferts lit-fauteuil et est en surpoids. Elle possède donc un fauteuil roulant et nécessite l’aide d’un professionnel soignant pour se déplacer. Cette dame communique peut et est très renfermée sur elle-même, il faut donc la stimuler en permanence.
LA SITUATION
Chaque matin, les aides-soignantes doivent prendre en charge les toilettes et douches de résidents précis (il s’agit de leur tournée). Une fiche au nom de chaque résident précise les actes qu’il faut l’aider à réaliser. Chaque résident nécessitant une aide est pris en charge tous les jours pour sa toilette et une fois par semaine pour sa douche.
La tournée de l’aide-soignante que j’accompagne ce matin comprend donc la toilette au lit de madame M. Celle-ci se fait au lit pour fatiguer le moins possible la résident, mais aussi car ne pouvant prendre appui sur ses jambes, sa toilette intime serait donc impossible. De plus, elle a récemment eut une fracture du tiers inférieur du fémur droit externe consolidée depuis peu (son attelle lui a été enlevée seulement la veille) ; cela nécessitera donc une attention toute particulière : vigilance et délicatesse lors du soin.
Nous arrivons (l’aide-soignante et moi-même) à l’étage de la résidente. Nous effectuons une friction des mains (qui ne sont ni souillées, ni poudrées, ni mouillées) avec une solution hydro-alcoolique selon la méthode AYLIFFE en sept étapes (paumes, dos des mains, entre les doigts, phalanges, pouces, ongles et pulpe digitale, puis poignets). Il faut répéter ce mouvement jusqu’à séchage complet (environ 30 secondes). Cette friction permet d’éliminer tout ou majeur partie des microorganismes de la flore transitoire (bactéries, microbes et champignons) afin de limiter la transmission manu portée des microorganismes.
Nous prenons sur le chariot de soin, dans le couloir, le matériel dont nous avons besoin et qui ne se trouve pas dans les chambres des résidents, soit : un gant et une serviette verts (pour la toilette du bas), un gant et une serviette orange (pour la toilette du haut), du gel hydro-alcoolique ainsi que deux paires de gants à usage unique chacune. Nous frappons à la chambre de la résidente puis entrons, l’informons que nous sommes là pour l’aider à effectuer sa toilette et attendons son consentement. L’ayant obtenu, nous refermons la porte derrière nous, puis allumons la présence pour protéger au mieux l’intimité de madame M. et respecter ainsi sa pudeur, mais également pour informer les autres membres de l’équipe soignante de la chambre où nous nous trouvons en cas de besoin.
Je nettoie l’adapte-table, non souillé, de la résidente avec son éponge personnelle se trouvant dans sa salle d’eau pour pouvoir y disposer mon matériel : sa bassine personnelle remplie d’eau chaude (adaptée à la température souhaitée par cette résidente), son savon, les deux serviettes et gants (verts et oranges), du papier toilette, un sac poubelle (que nous accrochons à l’adapte-table), deux paires de gants non stériles en vinyle, son peigne et son parfum. Les vêtements personnels de la résidente ainsi que sa protection ont été placés sur la chaise à côté du lit par l’aide-soignante l’ayant pris en charge la veille au soir. Tout ce dont nous avons besoin lors du soin se trouve à proximité du lit, lieu où se déroule la toilette, ce qui nous permet d’être plus efficaces et rapides, et rend la toilette plus agréable pour madame M.. Cela m’évite également d’avoir à m’interrompre et risquer la contamination de mes mains avec des éléments extérieurs à ma zone de soin.
Mon matériel est prêt, je préviens donc madame M. que je vais l’aider à se déshabiller pour pouvoir commencer sa toilette. Je me place ensuite à sa droite, pour former un triangle avec le lit de la résidente : celui-ci se trouvant face à moi, l’adapte-table sur lequel est accroché la poubelle (le plus loin possible du patient) d’un côté, et la chaise où se trouve la tenue de la résidente de l’autre côté. Cette disposition permet de ne jamais mettre en
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