Données générales sur le diabète
Cours : Données générales sur le diabète. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Février 2013 • Cours • 1 736 Mots (7 Pages) • 811 Vues
1-Données générales sur le diabète
1-1- Le glucose
Parmi les composés naturels que leur saveur particulière avait groupé sous le nom de sucre, il en est un, le glucose, qui intéresse en premier lieu médecins et biologistes. Il peut être considéré en effet comme le sucre physiologique par excellence. Universellement répandu dans la nature, c'est surtout celui que l'on rencontre notamment dans le sang de l'homme et des vertébrés. C'est celui qui, en dernière analyse constitue la source principale de l'énergie musculaire. Des troubles de son métabolisme peuvent être à l'origine d'affections graves parfois fatales telles que le diabète.
1-2- Définition du diabète
Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Le diabète est une maladie chronique qui apparaît quand le pancréas ne sécrète pas assez d'insuline ou quand l'organisme utilise mal l'insuline qu'il produit. L'insuline est une hormone qui régule la concentration du sucre dans le sang. L'hyperglycémie, soit une trop grande concentration du sucre dans le sang, est un effet courant du diabète qui, avec le temps, provoque de graves lésions affectant de nombreuses parties du corps.
1-3- Différents types de diabètes
Plusieurs mécanismes physiopathologiques distincts peuvent aboutir au syndrome biologique commun à tous les types de diabète sucré : l'hyperglycémie. Ce sont ces entités physiopathologiques qui permettent de définir le type de diabète. Selon l'OMS il existe quatre formes de diabètes [7].
· Le diabète de type 1 ;
· Le diabète de type 2 ;
· Autres diabètes spécifiques (diabètes « secondaires ») ;
· Le diabète gestationnel.
1-3-1- Le diabète de type 1 (ou diabète insulinodépendant) :
Défini par une disparition profonde ou totale de l'insulinosécrétion endogène pancréatique d'origine auto-immune, il nécessite un traitement substitutif définitif par apport d'insuline exogène (insulinothérapie).
1-3-2- Le diabète de type 2 :
Il se caractérise par une insulinorésistance hépatique et périphérique, associée à une insulinopénie relative et progressive. La persistance d'une insulinosécrétion endogène a conduit à appeler ce diabète « non insulinodépendant » car l'insulinothérapie n'est pas indispensable à la survie du patient. Elle peut cependant faire partie intégrante du traitement dans diverses situations intercurrentes et après un certain temps d'évolution.
1-3-3- Les diabètes secondaires :
Résultant d'une pathologie ou d'un traitement associé directement, responsable de l'hyperglycémie, ils sont majoritairement liés à l'existence de :
· Pancréatopathies : pancréatites, néoplasies, mucoviscidose, hémochromatose, exérèse chirurgicale.
· Endocrinopathies responsables d'une hypersécrétion d'hormone hyperglycémiante (cortisol, hormone de croissance, glucagon, hormones thyroïdiennes, phéochromocytome).
· Causes iatrogènes : corticoïdes, interférons, antirétroviraux
· Ils sont liés à des défauts génétiques de la fonction des cellules bêta pancréatiques. (Ex. : mutation du gène de la glucokinase) et surviennent généralement durant l'adolescence ou chez l'adulte jeune.
1-3-4- Le diabète gestationnel :
Trouble de la tolérance glucidique, de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pendant la grossesse quel que soit le traitement et l'évolution dans le postpartum.
2- Historique du dosage de l'hémoglobine glyquée.
L'histoire de l'HbA1cremonte à la fin des années 60 [8]. On a en effet mis en évidence, à cette époque, une hétérogénéité structurale insoupçonnée de l'hémoglobine humaine, due à la fixation de résidus glucidiques simples.
Différentes fractions ont été alors isolées, et nommées en fonction de leur comportement en chromatographie d'échange cationique faible. La plus abondante, l'HbA1c, a été isolée et caractérisée. Cette découverte a suscité un intérêt croissant lorsqu'on a démontré un parallélisme entre l'augmentation de cette forme d'hémoglobine dans le sang des patients diabétiques et le degré de l'hyperglycémie
[8,9]. L'hypothèse qu'un dosage d'HbA1c pouvait constituer un marqueur de l'équilibre glycémique a été émise, puis vérifiée [9]. Par la suite, les études cliniques, dont celles du Diabetes Control and Complications Trial (DCCT) puis celles de l'UKPDS (UK Prospective DiabetesStudy), ont confirmé l'intérêt de ce test dans le suivi du diabète, aussi bien de type 1 que de type 2. La corrélation entre la qualité de l'équilibre glycémique, évaluée par l'HbA1c, et l'apparition de diverses complications dégénératives a été établie [10, 11].
3- Définition de l'hémoglobine glyquée.
Le dosage de l'hémoglobine glyquée reflète le niveau moyen de la glycémie (taux de sucre dans le sang) au cours des deux derniers mois. Il est obtenu à l'aide d'une prise de sang ou en technique capillaire pour laquelle il n'est pas nécessaire d'être à jeun. C'est le dosage de référence pour juger de l'équilibre du diabète. C'est avec cet indice qu'il a été démontré qu'en améliorant l'équilibre, il était possible de prévenir ou de stopper l'évolution des complications oculaires, rénales et neurologiques.
Un des objectifs du traitement dans le diabète est de normaliser la glycémie.
L'objectif optimal est d'obtenir une HbA1C inférieure à 6,5%. A ce niveau, en l'absence d'effets secondaires le traitement est adapté.
Si sur deux dosages consécutifs l'HbA1c est comprise entre 6,6 et 8% une modification du traitement peut être envisagée. Pour une HbA1c supérieure à 8%, une modification du traitement
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