D'Atsimo Andrefana
Analyse sectorielle : D'Atsimo Andrefana. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar StephaniM • 13 Octobre 2014 • Analyse sectorielle • 1 545 Mots (7 Pages) • 589 Vues
Le climat est défini comme les valeurs moyennes de plusieurs paramètres comme température, précipitation ou humidité atmosphérique dans un endroit pendant une période prolongée, selon les normes scientifiques souvent 30 ans. Pendant l’histoire de la terre, il y a toujours eu des fluctuations du climat global, ce qui a en quelques cas atteint des ampleurs énormes, provoquant des périodes extrêmement froides, chaudes, sèches ou autres. Les raisons de ces fluctuations sont nombreuses et complexes, elles peuvent inclure l’activité volcanique, le mouvement de la terre relatif au soleil et l’intensité du rayonnement solaire, les équilibres écologiques sur la terre, le mouvement des plates continentales, le changement des courants marins ou des impacts des astéroïdes et leurs interactions. (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, 2013)
Néanmoins, la planète entière a vu un changement rapide d’une multitude de facteurs climatiques depuis la moitié du dix-neuvième siècle, qui dépasse clairement les fluctuations naturelles d’ampleur et de vitesse de changement. Les raisons sont complexes et ne sont pas encore entièrement comprises, mais il est clair que les émissions augmentées des gaz à effet de serre y jouent un rôle essentiel. Notamment, il y a le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’ozone (O3), la vapeur d’eau (H20) et le protoxyde d’azote (N20), qui existent aussi naturellement, mais ont été émis en quantité sans précédent depuis le début de l’industrialisation. Dû à leurs particularités physiques, ils stockent le rayonnement infrarouge émis par la surface de la terre et alors empêchent la perte d’énergie vers l’univers, dont résulte l’accumulation d’énergie dans l’atmosphère et l’augmentation des températures moyennes. Cette augmentation des températures (et plusieurs autres activités humaines) provoquent des changements extraordinaires des autres paramètres climatologiques, ce qui a provoqué des effets néfastes sur certaines régions dans tout le monde, entre autres des sècheresses, des inondations, une élévation du niveau de la mer ou une augmentation des événements extrêmes. Des populations énormes sont affectées par ces événements chaque année.
A part les raisons globales du changement climatique, aussi les pratiques locales et régionales ont un certain effet sur le développement du microclimat. Par exemple la protection ou augmentation de la couverture végétale a un effet refroidissant à l’air et aux sols et alors affecte aussi d’autres paramètres comme l’équilibre hydraulique et l’intensité des vents.
La région d’Atsimo Andrefana a subi des conséquences graves des changements décrits en haut. La température moyenne a augmenté, les cyclones ont augmenté d’intensité, les attaques des ravageurs ont augmenté, et les précipitations sont devenues moins fiables, ce qui a provoqué la perte des grandes parties des récoltes pendant les dernières années. En suivant, plusieurs des pratiques paysannes pratiquées dans cette région et leur influence sur le microclimat seront examinées de plus proche :
- La culture sur brûlis (hatsaky): Il s’agit d’une pratique très souvent appliquée à Madagascar. Une parcelle de la forêt est identifiée pour l’établissement d’un nouveau champ de culture. La parcelle est défrichée, et après une période de séchage, elle est incendiée afin d’obtenir des cendres riches en substances nutritives. Pendant ce processus d’incendie, le feu peut facilement atteindre la forêt autour le champ prévu pour brûlure, et des grands superficies de végétations peuvent être détruites. Le champ qui a été créé comme ça, une agriculture normale est pratiquée jusqu’à ce que le contrôle des mauvaises herbes ne devienne trop difficile, le champ est abandonné, et un nouveau champ est préparé de la même façon. Normalement, ceci a lieu après la cinquième année de culture. A part la nécessité d’ouvrir des nouveaux champs pour les besoins agricoles, une autre raison pour cette pratique est la population rapidement augmentant en nombre. Selon les traditions locales, une parcelle de terre appartient au défricheur et ses descendants. Vu l’augmentation rapide dans les zones rurales et la diminution de superficie forestière existante, les riverains s’inquiètent de ne plus trouver des parcelles à utiliser s’ils ne s’dépêchent pas à en défricher pour ses enfants, alors aggravant les pressions déjà fortes sur les forêts. En quelques cas, les champs sont défrichés et préparés, et puis vendus aux nouveaux arrivés, donc le défrichement des parcelles forestières sert comme source de revenus. A part l’émission de grandes quantités de charbon dans l’atmosphère, les feux provoquent aussi une grave perturbation des organismes vivant dans le sol et de sa teneur en matière organique, ce qui réduit le stockage de charbon dans le sol. D’autres conséquences néfastes des feux incluent la détérioration des ressources d’eau souterraine et la diminution de précipitations locales, la perte de biodiversité et d’habitats écologiques, l’augmentation
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