Étude de l'incipit du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant
Dissertation : Étude de l'incipit du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Janvier 2013 • 531 Mots (3 Pages) • 1 559 Vues
I - Le portrait du héros :
a) Le physique :
- dans l’incipit, plusieurs expressions mélioratives nous le peignent comme un bel homme :
« il portait beau par nature », « un de ces regards de joli garçon », « beau soldat », de même que
l’énumération « grand, bien fait, blond ».
b) l’attirance qu’il exerce sur les femmes est présente dans les deux extraits :
- dans l’incipit,
c) La sensualité : Elle apparaît dans les deux extraits.
Georges Duroy ou Du Roy est un homme sensuel : dans chaque texte, le lexique de la
sensualité est présent. Ainsi dans l’incipit, le héros est à la recherche d’une « rencontre
amoureuse » mais cette aspiration n’a rien d’éthéré, il s’agit bien de sensualité comme le souligne le
vocabulaire : « un désir le travaillait », « le sang bouillant, il s’allumait », « baisers », ou
l’énumération « les coudoyer, leur parler, les tutoyer, flairer leurs parfums violents, se sentir près
d'elles » ou encore la périphrase désignant les prostituées : « des femmes d'amour »
d) L’allure
- dans l’incipit, Georges Duroy se signale par une allure orgueilleuse : « il cambra sa taille,
frisa sa moustache d’un geste militaire et familier (…) » ; son regard est celui du vainqueur »,
comme le souligne la comparaison avec les « coups d’épervier ». Dans la rue, il se fraie son chemin
sans tenir compte d’autrui « il avançait brutalement dans la rue pleine de monde, heurtant les
épaules, poussant les gens pour ne point se déranger de sa route ». Son attitude est celle d’un
homme déterminé : « il avait l’air de toujours défier quelqu’un, les passants, les maisons, la ville
entière ».
a) le nom :
Duroy Du Roy, le baron Georges Du Roy.
b) la situation sociale
Dans l’incipit, Duroy ressemble « au mauvais sujet des romans populaires ». Effectivement, il
n’a pas le sou et c’est une préoccupation récurrente : 3
ème
§ où il calcule comment se nourrir avec le
peu d’argent qu’il possède, dernier paragraphe où l’anaphore de « une soif » met en évidence le
désir et la réalité : s’il étanche sa soif, il faudra dire «adieu (au) maigre souper du lendemain ». La
pauvreté se voit aussi dans le vêtement qui ne coûte que « soixante
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