Oscilloscope

ujet : vous commenterez la scène 12 du malade imaginaire en prenant appuie sur le parcours suivant:

A/ vous analyserez comment Toinette mène l'action

B/ vous étudierez comment les répliques et les jeux de scène révèlent les personnages.

Nous allons étudier La scène XII de l’acte III du malade imaginaire de Molière. Molière est un dramaturge et auteur du XVII siècle qui est l’auteur de nombreuses pièces de théâtre dont Les femmes savantes, l’avare, Tartuffe, les fourberies de Scapin et bien d’autres. Dans cette scène, Argan, en proie au doute, sous les conseils de Toinette, fait le mort. Toinette se lamente, quand arrive Béline son épouse. Cette dernière, à la nouvelle de la mort de son époux, ne cache pas sa satisfaction et propose à Toinette un marché : elles vont s'emparer de ses biens et les partager. Argan se relève. Béline, dévoilée, s'enfuit. Ils décident alors de jouer la même comédie pour connaitre les sentiments de sa fille qui approche. C’est en jouant la comédie de la mort, que, une fois encore, la vérité sera dévoilée. Afin d’étudier se texte, nous allons d’abord nous demander en quoi Toinette mène t-elle l’action ; puis nous verrons en quoi les répliques et le jeu de scène révèlent les personnages.

Tous au long de la scène on remarque comment Toinette dirige et comment elle suggère ces idée jouant finalement le rôle d’un metteur en scène.

Toinette avais fais cacher Béralde le frère d’Argan afin qu’il puisse observer la scène sans être dévoilé. On remarque également la manière dont elle dirige l’action, surtout à partir du vers 71 jusqu’a la fin de la scène, où elle replace tout les acteurs : « Remettez-vous comme vous étiez »

Elle n’est pas seulement metteur en scène elle devient ensuite actrice ; on remarque à quelle point ces répliques son pathétiques : « Le défunt n’est pas mort ! » (vers 69) ; « Je pensais, madame, qu’il fallût pleurer » (vers 48) ; « Voilà une belle oraison funèbre ! » (vers 56). On le voit à la didascalie au début de la scène également « feignant de ne pas voir Béline » (vers 34). Les interjections elles aussi montrent comment Toinette tourne au ridicule et appuis l’absurdité des propos de Béline : « Ah ! Ah ! » (vers 69), « Oh mon dieu ! Ah ! Malheur ! Quel étrange accident ! » (vers 34-35).

Tout cela nous montre comment Toinette dirige l’action et comment elle met en place et joue un double jeu pour tromper Béline et la confondre.

Une mise en abyme

Cette scène est une scène de farce.

(insistance sur tout ce qui renvoie au corps dans se qu’il a de plus bas ) le schéma classique de l’arroseur

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