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Les ampoules à incandescence et halogène

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Par   •  18 Mars 2015  •  Commentaire de texte  •  924 Mots (4 Pages)  •  644 Vues

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Les ampoules à incandescence et halogène

L’ampoule à incandescence

L'ampoule classique à incandescence, inventée en 1878 par Thomas Edison, a véritablement révolutionné le monde. Mais cette technologie vieille de plus d’un siècle est aujourd'hui dépassée, car peu économique et très gourmande en énergie. 95 % de l’énergie qu’elle consomme est transformée en chaleur ainsi l’ampoule, dont la température s’élève jusqu’à 150°C, participe au chauffage du logement.

L’énergie restante (5 %) est convertie en lumière, soit 12 lumens pour une ampoule de 100 watts (12 lm/W).

Malgré ce faible rendement lumineux, l’ampoule à incandescence occupe encore 80 % du marché de l’ampoule, en raison de son prix très attractif et d’un choix important de formes, puissances…

Exemple : 1 heure d’éclairage avec une ampoule de 100 W à 0,50 € coûte 0,01 €.

L’ampoule halogène

En terme de luminosité, l’ampoule halogène est 20 à 30 % plus efficace qu’une ampoule à incandescence. Sa luminosité (proche de celle du soleil) de 20 lm/W est bien adaptée pour la lecture ou les travaux minutieux. Mais là encore 93 % de l’énergie consommée est transformée en chaleur et, à l’usage, son coût est très élevé.

Exemple : 1 heure d’éclairage avec une ampoule de 500 W revient à 0,05 €.

Comment ça marche ?

L'ampoule classique : enveloppé dans une ampoule en verre sous vide, un filament de tungstène est porté à incandescence par le passage d’un courant électrique (effet Joule). Certaines ampoules contiennent un gaz inerte (argon, krypton ou xénon) pour augmenter leur durée de vie (maximum 1 500 heures).

L’ampoule halogène : un gaz de la famille des halogènes (fluor, brome ou iode) présent dans l’ampoule se combine avec le tungstène "vaporisé" et se dépose sur le filament. C’est l’augmentation de la température qui améliore le rendement sa durée de vie (2 000 à 4 000 heures).

L’ampoule à basse consommation

Pour pallier ce gaspillage d’énergie, l’utilisation de la lampe fluorescente compacte (LFC) appelée plus communément "fluocompacte", "basse consommation" ou encore "à économie d’énergie" est devenue une alternative en termes d’économie d’énergie. Inventée après la crise pétrolière des années 1970, cette ampoule a connu un démarrage un peu lent au début des années 1980. Les ventes commencent aujourd’hui à décoller : 30 millions d’unités ont été vendues en 2013 contre 12 millions en 2003.

Le fonctionnement

La lampe fluocompacte est issue du tube fluorescent appelé plus familièrement "néon". Long d’environ 1,20 mètre et peu esthétique, il est principalement utilisé dans les milieux professionnels : bureaux, écoles, ateliers, magasins, entrepôts… Pour une utilisation domestique, les fabricants l’ont transformé : replié, torsadé, miniaturisé et affiné. Le tube est devenu plus compact. L’ampoule fluocompacte est équipée à sa base d’un culot renfermant des composants électroniques (ballast) qui assurent un éclairage continu.

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