Le manque de culture scientifique des scientifiques d'aujourd'hui
Thèse : Le manque de culture scientifique des scientifiques d'aujourd'hui. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar phil0rdi • 11 Février 2018 • Thèse • 990 Mots (4 Pages) • 684 Vues
Lévy-Leblond, dans son article « (re)mettre la science en culture : de la crise
épistémologique à l’exigence éthique » (p.2) déplore le manque de culture scientifique
des scientifiques d’aujourd’hui. Relevez-en les principales raisons et commentez.
Selon Lévy-Leblond, plusieurs faits prouvent le manque de culture scientifique des scientifiques d’aujourd’hui. Il explique dans son texte que ce manque de culture est en partie responsable de la perte de crédit de la science et de l’apparition d’une vague d’antiscience.
Ce phénomène est, entre autres, causé par des promesses irréalistes des chercheurs.
<< Étaient par exemple prédites la surabondance et la gratuité de l’énergie, grâce au nucléaire>>. (p.7) Des années plus tard, des affirmations comme celle-ci du milieu du XXe siècle étaient beaucoup trop optimistes et ont eu l’effet inverse que celui désiré, elles ont désintéressé les gens à la science. Comme le mentionne Lévy-Leblond: << la société garde la mémoire des promesses faites par la science et ne peut que constater leur caractère souvent fallacieux>>.(p.7) On remarque donc que les savants qui pensaient bien faire en émettant des théories très optimistes sur l’avenir de la science, mais surtout sur les conditions de vie de la population générale, comme cette dernière ou comme la promesse d’une solution au cancer, des savants qui croyaient rendre la science encore plus intéressante aux yeux du public, n’ont que tâché la réputation de tout le monde de la science. En plus de tout cela, il faut se rappeler que la culture scientifique est d’autant plus importante aujourd’hui car l’auteur mentionne que pour faire du progrès, il faut se tourner vers le passé afin de voir ce qui a déjà été fait et vérifier si nos connaissances sont toujours vraies: << ...nous avons dû redécouvrir des développements scientifiques dantant de près d’un siècle et que nous avions oubliés >>.(p.4) Un bon exemple de situation où un peu de culture n’aurait pas été de trop est dans l’affaire du << sang contaminé>> en France il y a environ 15 ans. On parle ici de négligence de la part des organismes de transfusion sanguine qui ont malencontreusement transmi le sida à des malades. En connaissant davantage le passé, ils auraient su que déjà en 1668, des incidents similaires s’étaient produits et connaitraient donc les mesures qui avaient été mise en place afin de contrer le problème, au lieu de refaire la même erreur de nouveau.
2. Desclés (p.18) considère que l’hégémonie de la langue anglaise en science joue un rôle d’importance dans l’orientation des recherches scientifiques, et ce, de leur découverte à leur diffusion. Quelles en sont les principales répercussions?
Dans ce texte de Desclés, il est expliqué que la langue des affaires, l’anglais, est aussi la langue des sciences et que cette uniformisation de la langue dans le domaine des sciences ne soit pas nécessairement une bonne chose pour cette dernière. Contrairement au monde des affaires où une même langue permet d’augmenter le chiffre d’affaire en augmentant le nombre de clients potentiels, une telle uniformité empêche de faire des découvertes
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